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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Être et vérité | Être et vérité | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la voix | Derrida, la voix | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p173 Street Art - |
Saussure et Rousseau | Jean-Jacques Rousseau croyait que la voix intérieure ne mentait jamais |
Saussure et Rousseau | ||||||||||||||
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Derrida commente les références philosophiques de Claude Lévi-Strauss. Celui-ci revendique un certain empirisme que ni Descartes, ni Husserl n'auraient accepté. Il ne se reconnaît pour maîtres que Marx et Freud, mais eux non plus ne se seraient pas reconnus dans une philosophie de la conscience. Enfin il fait appel à Rousseau. Rousseau n'est-il pas celui qui ne désirait que vivre en paix avec son sentiment intérieur, sa conscience sensible et irréfutable, cette voix naturelle, cristalline, indivisible, transparente, telle qu'elle peut s'exprimer dans une communauté de dimension réduite, comme celle imaginée par Platon ou décrite par Clause Lévi-Strauss (les Nambikwaras)? La pensée de Jean-Jacques Rousseau est paradoxale. D'une part, si la voix ne ment jamais, tout signe différent de la voix est un supplément dangereux. Mais d'autre part, la voix a partie liée avec la parole, c'est-à-dire avec la passion. Toute parole est passionnée, et toute voix est porteuse d'une double violence : elle pénètre en moi et elle dérobe la chose. Ainsi s'explique la nostalgie d'une société muette (p342), société du besoin d'avant l'origine des langues, d'avant la société et d'avant la voix. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ProVerite WK.DDF DerridaVoixPJ.HGG VoixLinguistiqueDI.LLI WRousseauVoixMent Rang = PGenre = MK - NG |
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