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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Franz Rosenzweig - "L'étoile de la rédemption", Ed : Seuil, 2003, p61 Junon et Argos (Rubens, 1611) - |
L'essence du mythe est une vie fermée sur elle-même, indifférente à l'extérieur, indépendante des lois, et qui ne connaît rien au-dessus ni au-dessous d'elle |
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Les Dieux de l'Antiquité, immortels, sont vivants, mais ils ne sont que vivants. Ils ne se mesurent ni à la mort, ni au monde des mortels car ils ne se soucient que de soi. Ils ne vivent qu'entre soi. Ils ne se mesurent pas non plus à la nature, car elle n'existe pas en-dehors d'eux. Ils ne dominent pas sur les hommes et les choses, ils vivent sans résonner au-delà d'eux-mêmes, en revenant sans cesse sur eux-mêmes. Quand ils interviennent, leurs passions ne se dissocient pas des décrets du destin. C'est le monde qui devient divin, car il n'est pas indépendant d'eux. Comme les oeuvres d'art, ils ne connaissent pas le concept d'une nature ayant ses lois. Leurs actes sont arbitraires, sans direction ni raison. Leur liberté fusionne avec l'unité mystérieuse du vivant. S'ils aiment l'homme, c'est pour le récompenser par un juste salaire, jamais par libre don. Jamais ils n'éveillent cet amour par leur proximité. Déjà, dans l'Antiquité, la théologie était entrée dans l'inquiétude. Dans les mystères et dans la pensée des grands philosophes, elle tendait à dépasser la sphère autosatisfaite du mythe. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Rosenzweig VoixMythe DF.FFK U.mythe Rang = MGenre = MR - IA |
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