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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le beau | Derrida, le beau | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la forme | Derrida, la forme | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p128 Natalie Portman - |
Croire en la beauté | Il n'y a pas de place pour une esthétique de l'homme car il est porteur de l'idéal du beau et représente lui-même, dans sa forme, la beauté idéale |
Croire en la beauté | ||||||||||||||
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C'est le point de vue de Kant. La forme humaine ne relève pas de la beauté libre car elle est parfaite, c'est-à-dire adéquate à sa propre fin. Or la beauté libre, celle qui gouverne l'esthétique pure, est sans but, sans concept, sans finalité, étrangère à cette adéquation. Si l'on considère l'homme comme objet, il ne devrait pas y avoir d'esthétique, car il est entièrement déterminé (par lui-même). Mais alors qu'est-ce qui attire l'homme vers la beauté pure (y compris dans la contemplation de la forme humaine)? Il faut un manque, une insuffisance, que l'idée du beau reste indéterminée, qu'un secret reste caché et inaccessible, que la productivité de l'imagination soit stimulée. Un visage singulier ne peut être beau que s'il est imparfait, que s'il diffère de l'idée-normale du beau. ------- L'art contemporain proscrit la belle forme humaine dans la mesure où il récuse tout idéal qui s'appuie sur elle (ce qui peut arriver même dans l'art abstrait, comme on le voit par exemple avec Mondrian qui reste obstinément accroché à la recherche d'une forme idéale). Là où l'idéal revient, par exemple dans l'art d'intervention politico-humaniste, la belle forme est, au contraire, prescrite. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaBeau LG.LLG DerridaFormeHI.LHI ArtBeauHR.GAI T.humain Rang = NGenre = MK - NP |
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