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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Kant, l'esthétique | Kant, l'esthétique | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le beau | Derrida, le beau | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p127 Venus et Cupidon (Jean-Honore Fragonard, 1760) - |
Pour Kant, beauté pure et beauté idéale sont incompatibles |
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La beauté pure (ou libre) suppose la production autonome et spontanée, par un sujet, d'une idée du beau qui sert de modèle. La beauté idéale introduit une autre idée, qui est celle d'adéquation. L'idéal est une représentation adéquate à l'idée qu'on peut se faire d'un objet. Alors que l'une semble découler de l'autre, elles sont selon Derrida incompatibles. Pourquoi? Parce que l'idéal est soumis à une régulation qui le fixe, le fait adhérer à une finalité, ce qui n'est pas conciliable avec le caractère errant de la beauté pure, insoumise à toute finalité. Si la beauté est pure coupure, elle n'est pas idéalisable. On aboutit à un clivage qui est le clivage même de l'homme, celui que Kant vise par sa Critique de la faculté de juger - et aussi par la révolution copernicienne qu'il a introduite dans la philosophie. L'homme, seul être apte à se fixer ses propres fins, est fondamentalement du côté de la bonne forme, ce qui devrait le rendre étranger à l'esthétique au sens de la beauté pure. Mais il est quand même, aussi, le sujet de la coupure. Il y a une béance dans l'idéalisation, qui ouvre la possibilité de la beauté libre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida KantEsthetique DW.OLL DerridaBeauDE.LDE T.lebeau Rang = NGenre = IA - |
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