Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
L'énigme, c'est la voix                     L'énigme, c'est la voix
Sources (*) : CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret               CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret
Sigmund Freud - "Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci", Ed : Gallimard, 1987, pp134-138

 

Mona Lisa, dite la Joconde (Leonard de Vinci) -

Louvre, Paris.

Léonard de Vinci

Mona Lisa Gioconda, dite la Joconde, dont le sourire reste une énigme indéchiffrable (Léonard de Vinci, 1503-1507)

Léonard de Vinci
   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Voici un montage des citations choisies par Freud de différents auteurs de son temps : "le charme démonique de ce sourire insondable fascine le spectateur. Personne n'a interprété ses pensées, et même le paysage tient mystérieusement du rêve. Elle fixe le vide, froide et sans âme, mais son sourire séduit, et sa sensualité étouffe. Elle est une parfaite figuration des oppositions qui régissent la vie amoureuse de la femme : réserve et séduction, tendresse et sensualité, pudeur et volupté, coeur et cerveau, bonté et tromperie, cruauté et compassion, grâce et moquerie. Elle dévore l'homme comme quelque chose d'étranger".

Petit rappel d'histoire de l'art : Léonard a mis quatre ans à peindre ce tableau, de 1503 à 1507 (il avait plus de 50 ans). Il a utilisé les moyens les plus raffinés pour distraire la dame pendant les séances de pose. Finalement il s'est déclaré insatisfait et n'a pas livré le tableau à son commanditaire. Il l'a emporté en France où François 1er le lui a acheté pour le Louvre. Ce sourire mystérieux et cet étrange regard n'ont pas été inventés à partir de rien. Ils appartenaient au modèle et Léonard en a été charmé d'une manière inexplicable. Il les a transférés sur les autres visages qu'il a peints ou dessinés, y compris celui d'Anne et de Marie dans son tableau Sainte-Anne, Marie et l'enfant Jésus. Avait-il, comme Freud le prétend, reconstitué le souvenir oublié de sa mère la servante Catarina? Y rencontrait-il sa propre personne?

Ce tableau est un symbole dont aucun savoir académique ne peut rendre compte. Sa voix spectrale reste aussi scellée que la vulve de Courbet.

 

 

Léonard de Vinci était le fils de Ser Pier de Vinci et de sa servante Catarina. Son père ne l'a jamais négligé, sa mère a toujours été proche de lui (elle vivait dans l'environnement de la famille), mais le lien entre le père et la mère, illégitime et secret, a été rompu. C'est cette rupture qui n'a cessé de le hanter. Sans doute la peinture, qui rend présent un modèle absent, était-elle un bon moyen de représenter ce lien rompu; mais ce n'était pas le seul. Léonard était capable d'apporter les solutions les plus ingénieuses à toutes sortes de problèmes qu'on lui soumettait. Quand un riche Florentin lui a commandé le portrait de sa maîtresse, il a d'abord traîné en longueur. Mais le jour où son père est mort, un événement s'est produit. Léonard a repris le tableau, l'a peint avec le plus grand soin, et finalement l'a gardé pour lui. A quoi correspond ce fameux sourire? Une morte s'adresse à un autre mort, et ce regard est aussi fascinant qu'insupportable. Dans la mort, le père et la mère se sont enfin réunis (Interprétation de Nicolas Abraham, in L'écorce et le noyau, pp400-402).

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Vinci
VoixEnigme

EN.IGM

IVocalSecret

SE.CRE

VinciParcours

HC.HHJ

zi.1503.Vinci.LeonardoDaGenre = A -