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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Aucune couleur n'a de place | Aucune couleur n'a de place | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacqueline Lichtenstein - "La couleur éloquente - Rhétorique et peinture à l'âge classique", Ed : Flammarion - Champs, 1999, p60 Porteuse d'eau en Egypte (1913) - |
Pour définir la couleur comme mimétique, il est nécessaire d'identifier dessin et peinture |
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Cette identification est faite par Platon (Cratyle). La peinture est une sorte de nomination. Elle représente les choses à l'aide de formes et de lettres. Si l'image est considérée comme un signe, c'est le modèle discursif qui prévaut. Le tableau est pensé comme image du discours. Au contraire les couleurs sont issues du mélange (comme le rouge, situé entre le noir et le blanc) (p61). Son éclat provoque une dilatation trop violente du rayon visuel. La couleur n'est qu'un effet de couleurs (p62). Elle est suspecte. Son charme lui confère le pouvoir de séduction du poikilos (bariolé), comme tous les animaux qui attirent leurs proies par des pièges, comme le sophiste, comme le rhéteur, le cosméticien ou aussi le peintre. --- Si l'on n'identifie pas dessin et peinture, alors la couleur, lâchée par le dessin, n'est plus mimétique. Elle sort du modèle discursif et devient suspecte. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lichtenstein ProCouleur GI.KQF UMimetismeCouleur Rang = RCouleurMimGenre = MK - NA |
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