Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
CinéAnalyse : sur la consommation, pure présence vouée à la chute | CinéAnalyse : sur la consommation, pure présence vouée à la chute | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'objet (a) | L'objet (a) | |||||||||||||||
Arsène Gaillour - "Une raison sans promesse", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 31 mai 2006 - |
[(CinéAnalyse : En assignant à l'objet de consommation sa valeur : pure présence, vouée à la chute)] |
||||||||||||||||
Le cinéloft du Quai | Le cinéloft du Quai | ||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
2022. - White Noise (Noah Baumbach) --- Quelle est l'essence de l'objet? Si l'on supprime toutes ses caractéristiques, si on le réduit à son essence pure, que reste-t-il? Il y aurait deux versants. Sur le premier, l'objet n'aurait de valeur que par sa présence, par le discours qui l'évoque, par le désir qui lui assigne une place, c'est-à-dire par la parole. Le second versant serait encore plus incertain. Il nous précipiterait dans l'errance. Partons de la voix. Elle n'est pas un objet comme les autres. L'expérience que nous en avons est multiple. Premier objet du désir, paradigme de l'objet pulsionnel, elle nous sert à définir et maîtriser les objets. Nous avons avec elle un rapport de proximité, voire de fusion. Pourtant elle reste irréductiblement extérieure. Elle ne peut que s'éloigner et finit par s'abîmer dans le vide. Qu'est-elle vraiment? Une énigme. Elle est l'objet le plus proche de son effacement. Même quand elle se présente comme corps extérieur, avec sa propre identité, elle se dérobe, se réduit à un pur signifiant (ce qu'elle n'est pas). Bien qu'elle ait toujours une dimension symbolique, elle est vouée à la perte, destinée à la chute. Avec l'espace vocal, les ambiguités de la voix contaminent tous les objets. Ils deviennent partiels, restes indistincts d'une opération infinie. On ne peut plus les considérer comme des choses appropriables. Ils chutent (comme la voix). L'art actuel ne cesse de montrer leur métamorphose.
|
-------------- Propositions -------------- -Vox, la voix pure, est l'objet sonore, l'objet dans son essence même, c'est-à-dire vide -La voix est l'expérience de l'objet la plus radicale -Dans la voix, la présence de l'objet disparaît déjà, elle dérobe la chose même -La voix-objet est rencontrée comme corps extérieur, avec sa propre identité -La voix selon Lacan est un paradigme de l'objet pulsionnel -La voix se disperse en de multiples objets courants -La voix est une excroissance incontrôlable, qui repousse toujours -Dada ne s'est jamais arrêté! Il pousse toujours! ses expectorations envahissent le monde -Depuis que le son du monde a rompu avec la nature, il vient en trop -Le sujet, absorbé par son fantasme, en perd la voix -L'objet voix s'abîme dans le vide de l'Autre -Les objets, ces signes conservateurs de la propriété, sont les plus dangereux véhicules des conventions -Il y a trois formes de l'objet (a) : prégénital, phallique et vocal -La voix ne se donne à entendre que dans la chute du (a) -En introduisant le temps et le mouvement dans l'espace, le cubisme a donné son orientation définitive à l'art vivant du 20ème siècle : la métamorphose de l'objet |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
CineHantise VoixObjeta AA.BBB InsuObjetaZA.OBJ CineLoftWN.JJD MF_VoixObjeta Rang = zQuois_ObjetsGenre = - |
|||||||||||||||