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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le classique perdure | Le classique perdure | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Ernst Cassirer - "La philosophie des Lumières", Ed : Fayard, 1966, p293 Le guitariste (Greuze, 1756) - |
La fin du classicisme en esthétique correspond au passage de Descartes à Newton en physique : l'observation / description remplace l'explication / déduction |
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Au 18ème siècle, les artistes abandonnent la fixité du schéma classique. On renonce aux formules stéréotypées pour privilégier le processus de la création artistique. On cherche à se libérer du despotisme absolu de la déduction au profit de l'observation directe. On remplace les principes définis une fois pour toutes par des principes élaborés en fonction des phénomènes. On s'intéresse plus à la nature de l'homme qu'aux choses de la nature. On préfère la psychologie à la transcendance. L'esthétique normative est écartée. Le goût devient une propriété du sens commun. Une idée esthétique ne tient pas sa valeur de l'exactitude, mais de la multiplicité des rapports qu'elle condense en son sein. L'accent est mis sur la représentation dans son incertitude, ses équivoques, sa délicatesse, voire son illusion. C'est l'expression qui porte la véritable charge esthétique. L'image esquissée par l'art n'est pas égalée à l'objet; elle a sa vérité propre. Elle dépend plus de l'imagination et du sentiment que des facultés intellectuelles. Elle est plus le miroir de l'auteur et du spectateur que celui de la nature. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Cassirer ProClassique EE.XPL T.siècle18 Rang = OGenre = MR - IA |
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