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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le montage, machine à illusions | Le montage, machine à illusions | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
André Bazin - "Qu'est-ce que le cinéma?", Ed : Cerf-Corlet, 2002, p64 - |
Avec le montage, le cinéma naît en tant qu'art disposant d'un langage qui le distingue vraiment de la photographie animée |
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André Bazin cite André Malraux dans La psychologie du cinéma, mais c'est pour s'en dissocier. En effet Bazin défend un cinéma de la réalité et non pas de l'image : - le réalisateur qui croit en l'image s'appuie sur la plastique (décor, éclairage, maquillage, cadrage, ...) et le montage (l'organisation des images dans le temps). A la fin du cinéma muet (1928-30), cet arsenal-là était déjà complet. Il disposait des moyens de dire ce qu'il avait à dire. Si l'essentiel de l'art avait été limité à cela (comme le soutient André Malraux dans cette citation), le cinéma muet aurait été un art complet, et le son un simple contre-point de l'image visuelle. - ce n'est pas ce qui s'est passé, car le son apportait quelque chose : un test de réalité supplémentaire. Il permettait de progresser dans ce qui est la véritable essence du cinéma (selon André Bazin) : sa capacité à rendre compte de la réalité vraie ou de l'événement, c'est-à-dire d'aller dans le sens de son mythe réaliste originel. L'usage du son n'anéantit pas l'Ancien Testament cinématographique (le muet), mais au contraire l'accomplit. Le cinéma n'est pas réductible à un langage, il montre le monde, il en révèle certains aspects. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bazin ArtMontage CB.NAI T.delart Rang = OGenre = MH - NP |
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