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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, ses livres                     Derrida, ses livres
Sources (*) : Derrida, la dissémination               Derrida, la dissémination
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, Derrida fait signe au hors - livre

La Dissémination (Jacques Derrida, 1972) [LD]

Derrida fait signe au hors - livre
   
   
   
                 
                       

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Table

La dissémination est un recueil de quatre articles dont les premières versions datent des années 1968-70. Paru en 1972, le livre comporte 445 pages.

p9 : Hors livre, préfaces (texte probablement rédigé en 1972, lors de la parution du recueil). Ce prologue est une quasi-préface, qu'on peut rapprocher d'autres préfaces sur le thème du livre ou du hors-livre.

p77 : La pharmacie de Platon (première version publiée dans Tel Quel (n°32 et 33), 1968). A partir d'un commentaire du Phèdre de Platon, Derrida développe sa théorie du supplément.

p215 : La double séance (première version publiée dans Tel Quel (n°41 et 42), 1970). Ce compte-rendu de deux séances du Groupe d'Etudes Théoriques, qui se sont tenues les 26 février et 5 mars 1969, est une lecture de Mallarmé à partir de l'hymen (en 1991, dans une note de Donner le temps (p149), Derrida fera remarquer que cette lecture, alchimique, s'inscrit entre deux fragments du texte de Mallarmé intitulé "Magie").

p349 : La Dissémination. (première version publiée ans Critique n°261-262, 1969). Ce dernier article, qui donne son titre au recueil, est un commentaire du texte de Philippe Sollers, Nombres, lequel est organisé par multiples de quatre. Sollers commente Derrida qui commente Sollers (comme si le texte de Sollers était la préface manquante au texte de Derrida). Mais Derrida ne se laisse pas enfermer dans cette mise en abyme. Il ajoute un paragraphe en surnombre (10+1) c'est-à-dire en extériorité par rapport au texte du Sollers (une façon de se démarquer). Ainsi la dissémination du supplément s'inscrit-elle dans l'organisation même du texte. Un procédé ressemblant sera mis en oeuvre en 1996 dans Foi et savoir, texte présenté en 52 paragraphes, dont les derniers 26, regroupés en post-scriptum, redoublent les premiers 26. On le retrouve aussi dans Marges sous la formule (1+10), et aussi dans Avances (1995), où le paragraphe 1 est précédé par un paragraphe 0 (zéro), qui vient en plus... A noter par ailleurs une autre mise en abyme, puisque le titre général du recueil [La Dissémination] n'est autre que le titre du présent article, qui en est une partie - une ambiguité dont Blanchot avait déjà fait usage en 1959 dans Le Livre à venir].

La formule de présentation est ici (1+3) [en notant que chacun des 3 articles est lui-même divisé en I+II]. Quelques années plus tard (en 1978), Derrida publiera une autre recueil, La Vérité en peinture, composé lui aussi de quatre textes - mais il lui ajoutera, en plus de ces quatre, une présentation supplémentaire intitulée Passe-partout (1+4). On retrouve à nouveau le même procédé de post-scriptum venant en plus dans Force de loi (1990), où il constitue une sorte de complément post mortem à un texte de Walter Benjamin.

Autre post-scriptum : 15 ans plus tard, en 1987, Derrida prononcera et fera paraître un texte sous le titre Feu la cendre. Il reprend dans ce texte la dernière phrase ajoutée en décembre 1971 à la fin du livre (et qui ne figurait pas dans la première version parue dans la revue Critique) : Il y a là cendre, qui est une décidace aux auteurs qu'il cite (sauf Sollers : l'auteur le plus cité ne bénéficie pas de la dédicace).

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

La pliure est une auto-affection : chaque pli déterminé se plie à figurer l'autre et à re-marquer ce pli sur soi de l'écriture

Le pharmakon est un "bouc émissaire" nourri par la cité, puis sacrifié pour la purifier d'une infection après une crise

Une lettre parasite la pureté intérieure : elle s'installe pour brouiller l'audibilité de la voix

Le texte de Mallarmé est exemplaire d'une rupture, une dislocation qui soustrait à l'autorité de la vérité

La mimesis prolifère à l'infini par autoduplication

Le désir est attente de la présence pleine qui devrait venir le remplir

Le pharmakon est le milieu élémentaire, mixte, antérieur, impur, où se produit la différenciation

Le jeu et l'écriture n'ayant pas d'essence, ils vont sans cesse disparaissant

Il y a dans la tradition occidentale deux écritures : logocentrique et disséminatrice

En encadrant les pouvoirs de l'être, la quatrième surface de la scène représentative les divise et sépare l'Occident de lui-même

L'hymen, se divisant, se rapporte à lui-même par des pliures dont rien, dans sa syntaxe, ne peut arrêter le jeu

La déconstruction a une structure de double marque (double lecture, double écriture et double science) : l'une intérieure au logocentrisme (système d'oppositions), l'autre extérieure

L'événement mallarméen décrit la structure même du texte : son contenu n'est autre que l'espace de l'écriture

L'espace de la dissémination est marqué par une syntaxe indécidable du plus

Par la loi de l'hymen, la théorie derridienne du double prolonge l'inquiétante étrangeté freudienne

Dans le jeu de la dissémination se définit et s'imprime littéralement la mise à l'écart de l'être

La duplicité interne de la mimesis la divise vers deux points de fuite : soit la reproduction fidèle, soit le supplément qui fait exister un non-être

La dissémination est la préférence pour une trace déposée au-dehors

Le projet d'un livre qui s'ajoute au tout, à la jonction du programme et de son reste, se tient sur la tranche du livre fermé

Le logos est un fils dont l'origine est son père, et qui se détruirait sans sa présence

La différance s'arrête quand le jeu ambivalent qui produit des pharmaka semble se fixer en des termes opposés

La spécificité de l'écriture (graphein) est l'absence du père : elle est une orpheline qu'aucune assistance ne vient prendre en charge

L'écriture, en laquelle rien ne réside, est l'errance même

La consumation de l'hymen est fusion entre-deux, accomplissement de désir qui suspend les différences en inscrivant une différance sans présence

L'écriture, comme son dieu Thot, imite ce qu'elle remplace

L'opération mimétique s'apparente à celle du "pharmakon" grec, ce remède-poison

Il n'y a pas de vérité du dévoilement : seulement un clin de l'hymen, une chute rythmée, une cadence inclinée

Ecrire veut dire greffer : incisions violentes de citations dans le texte, qui en contaminent le contenu

Le spacieux institue l'espace par espacement de la lettre

"Il faut" la dissémination, car c'est la loi de l'hymen

La vérité a pour norme, ordre et loi la présence du présent, soit comme dévoilement de la chose, soit comme accord entre la chose et la représentation

Dans sa généralité, l'écriture est assujettie à la loi de l'hymen : écarter la référence

Le séminal se dissémine sans avoir jamais été lui-même, à perte et à mort; n'ayant aucun sens, il diffère de la polysémie

Le (i) est la lettre qui s'écarte de son propre

L'hymen "a lieu" dans l'entre (antre), dans l'obscurité d'une caverne, entre le dedans et le dehors de la femme

C'est à partir du logos que se donne à penser quelque chose comme la paternité

La vérité du logocentrisme, c'est le discours qui revient au père, en refoulant la différance séminale

Il n'y a pas de première insémination ni d'origine singulière : le commencement est déjà dissémination, avant laquelle il n'y a rien

Le I (majuscule) dissémine d'avance l'unité du sens

La scène de la conscience spectatrice et consommatrice n'est que l'effet détourné ou l'écorce d'une production séminale et chiffrée qui l'organise

En grec, "pharmakon" signifie la peinture dans le sens de couleur, teinte artificielle

Une scène de famille met sans cesse en question la maîtrise des pharmaka qu'on devrait se transmettre de père légitime en fils bien né

La dissémination dans le repli de l'hymen, telle est l'opération mallarméenne

La suspension de la voix représentative ne tue pas toute voix, mais donne lieu à une voix sans auteur, non plus verbale mais polyphonique

La figure se donne à lire frontalement, dans le présent de la conscience et sur le fond d'un monde

Dès le commencement, le discours d'assistance qui force à dire "je" (simulacre d'identité) prolifère avec le texte

La quatrième surface appartient, comme le surnombre, au milieu qu'elle excède, donnant à voir sans être vue

En déconstruisant le fonds textuel auquel Freud a puisé et n'a cessé de se référer, Derrida prend ses distances à l'égard de la psychanalyse

Tout est ourdi, dans le texte de Mallarmé - exemple de dissémination - pour se passer de référent, même si la référence demeure

La mimesis doit suivre le procès de la vérité, sa seule référence

Dans la pharmacie, les pharmaka sont tenus en réserve pour la production de la différance

La structure du supplément implique qu'il puisse se faire remplacer par son double, et qu'un supplément de supplément soit possible et nécessaire

La lettre est restante : elle n'a pas de trajet propre et peut toujours manquer à sa destination

Pour renverser le pouvoir, l'ironie socratique précipite un "pharmakon" au contact d'un autre ou retourne sa surface

L'inversion du pharmakon est à l'origine de l'épistémé, du logos et de la soumission à la loi

L'inscription produit le fils; en même temps, elle constitue la structuralité du logos et l'entame

On peut considérer la préface d'un livre selon le chiasme : rester comme différance séminale / se laisser réapproprier dans la sublimité du père

Deux répétitions se substituent, s'ajoutent et se rapportent l'une à l'autre sans se dominer : le même et l'excès

Une oeuvre (ergon) est un "pharmakon" dont aucun père ne répond - comme l'écriture

Même par la voix nue, sans organe ni instrument, le pharmakon agit

La dissémination (ou différance séminale) se constitue en programme non formalisable, tenant à la chute incessante d'un supplément de code

La dissémination se lit comme une sorte de matrice théorique de la sexualité féminine

Rien ne saurait intituler un texte

Il y a une face visible du quatre (la scène de la représentation classique) et une face invisible (la production séminale du tout-autre)

Lire la Cabale comme dissémination, c'est-à-dire de façon athée, c'est la réduire à sa textualité, en ruiner le centre hégémonique, en subvertir l'autorité comme l'unicité

Il faut chasser la mimesis car elle est doublement condamnable : inutile comme copie, elle est dangereuse comme simulacre ou tromperie

La peinture au sens courant est une peinture de peinture : elle révèle l'essence de la pensée comme représentation

Sachant que la saturation sémantique est impossible, nous laissons aujourd'hui la dissémination nous faire perdre la tête

On peut, par une logique du quatre, desserrer l'interprétation métaphysique de la castration, qui lui donne valeur de signifié transcendantal

Tout commence dans le pli de la citation

La citation cesse d'être une citation, dès lors qu'elle se laisse travailler au corps même du texte

Il est impossible de commencer

Le commencement est un déclenchement de texte, où la présence n'est jamais présente

Une préface ne se réduit pas à la présentation d'un texte : il en reste quelque chose, hors-livre, un déchet, une tombée qui chute comme une écorce vide

La déconstruction comporte une phase indispensable de renversement, afin de s'emparer des moyens d'intervenir dans le système

La différance est l'économie qui met en rapport l'altérité radicale ou l'extériorité absolue avec le champ clos et hiérarchisant des oppositions différentielles

La différance est un mouvement productif et conflictuel, irréductiblement disséminant, qui inscrit les contradictions sans les relever

Loi de la dissémination : tout commence par une doublure

Une préface est un texte hybride ou biface : elle se décolle d'elle-même, se divise, elle greffe et dissémine au-delà de ce qu'elle veut dire

La dissémination est la répétition du mot "entre" : une déhiscence qui n'a pas d'autre sens que l'espacement et l'articulation

L'une des thèses inscrites dans la dissémination, c'est qu'une écriture résiste aux effets de sens, de contenu ou de thème auxquels on tend couramment à la réduire

Avec la dissémination, on ne peut compter ni par le un, ni par le deux, ni par le trois : c'est une pratique du quatre qui commence par la dyade

En faisant surgir un livre qui s'ajoute à la nature, dans un simulacre de duplication, la dissémination remet la philosophie en scène

La dissémination circule infiniment sur elle-même; sa marche n'est limitée qu'à la marge, par pliure

Aujourd'hui la préface semble désuète, archaïque, académique, car l'écriture disqualifie la rhétorique et le formalisme

La dissémination ouvre un lieu où aucune forme de présence n'agraphe plus la trace, où aucun point n'arrête l'écriture au nom de la loi

Le premier effet de la dissémination, c'est que les valeurs de responsabilité ou d'individualité ne peuvent plus dominer

Un schème domine la philosophe occidentale : une bonne écriture (naturelle) opposée à une mauvaise (artificieuse) ne peut être désignée que dans la métaphore de la mauvaise

L'écriture est parricide, hors-la-loi, elle est un fils orphelin qui s'expose à la perte

Ni la littérature ni la pensée ne peuvent exorciser la machine

Le graphème, que la mythologie fait venir en second, surgit comme origine pour rendre possible le logos

Avancer qu'il n'y a pas de hors-texte, ce n'est pas se rassurer dans l'intériorité d'un dedans ou d'une identité à soi, c'est observer que le texte affirme le dehors

La forme du livre est désormais soumise à une turbulence générale : en l'interrogeant pratiquement, le procès d'écriture doit aussi la démonter

La consumation du livre, comme celle de l'hymen, ne commence ni ne finit jamais

Jusqu'à Mallarmé, le livre est un substitut de dialogue vivant

Manifeste derridien : il faut un livre qui marque le tout autre, au-delà de tout, dans et hors le tout, à l'exception de tout

Mettre entre parenthèses le reste textuel (Hegel) ou l'anatomie (phallocentrisme de Freud ou Lacan), c'est la même dénégation

Ce qui est commun à l'écriture et à la peinture, c'est que devant le tribunal du logos, elles se révèlent impuissantes à répondre aux questions

Là où s'oublie la mémoire vivante, abritée dans une crypte, l'écriture abandonne son fantôme à la logique

La puissance disséminatrice de la mimesis est méconnue par la "mimétologie" - ce système de miroirs compris dans la structure de l'ontologie

L'objet-texte [livre, oeuvre] est le reste d'une pliure qui déchire l'hymen, laisse le texte vierge et intact le secret

Le mouvement de la différance qui ouvre l'écriture est un retrait de la face du père

La pensée n'est à personne car, depuis le commencement, le texte est citation

Le père est ce qui est

Le point d'impossibilité d'une présence pleine et absolue du logos ne peut s'écrire que comme parricide

Le phallus n'occupe aucun centre, aucun lieu naturel, il n'est qu'un des éléments d'une chaîne infiniment ouverte, d'une dissémination qui menace la signification

Toutes les langues héritières de la métaphysique occidentale ont sur le "pharmakon" un effet d'analyse qui le détruit violemment

Un tant qu'écriture, le "pharmakon" est un excès, une sortie hors de la série des oppositions; mais il est aussi l'étrange différence qui rend possible la sérialité

Le pharmakon n'a ni identité idéale, ni essence stable, ni caractère propre

Dans la coupe multiple où se produit la dissémination, au-delà du tout, le plaisir littéraire a lieu

Une "préface écrite" est double : d'une part elle redouble le sens du texte, et d'autre part elle se fait toute autre, texte quatrième, hors livre

La préface, qui n'est ni dans le texte, ni hors-texte, pose la question du hors-livre, du liminaire : une démarcation qui met le texte en marche (ce qui se lit de la dissémination)

Dans une conception moderne du texte et de l'écriture, il n'y a ni préface, ni programme, ni rien qui précède le texte

Il y a, dans le présent, un présent simple et un plus-que-présent

En ajoutant un quatrième terme, la dissémination derridienne détruit l'horizon ternaire, qui gouverne la métaphysique

La quatrième surface de la scène représentative est un miroir-écran brisé, avec et sans tain, qui ne laisse passer le fantôme des figures qu'après permutation et transformation

La dialectique socratique est un exorcisme qui protège de la crainte de la mort par la controverse et la parole vive de l'autre

Le livre a son origine hors de lui (la restance du hors-livre), et aussi son modèle (la création par le Verbe ou le logos, le Livre de la Nature)

La textualité intervient dès la première trace, qui déjà se marque de duplication, d'écho, de miroir

Par une extension réglée du concept de texte, la dissémination inscrit une autre loi des effets de référence : dans le texte, le réel sort de son trou

Un titre borde et cadre un texte : sa voix commande de haut, elle assourdit et suspend

Toutes les oppositions qui tiennent à la distinction entre l'originaire et le dérivé perdent leur pertinence dès lors que tout commence par le vestige

La dissémination passe par une colonne transparente, réfléchissante - phallus vidé de lui-même ou tour de Babel - où se joue le déplacement des marges

Au jour où nous sommes comme au temps de Mallarmé, la crise de l'opposition alternative est un hymen entre "hier" et "demain"

Pas plus que la castration, la dissémination ne peut devenir un signifié originaire, le lieu propre de la vérité

On peut répondre à l'effraction du supplément soit en le réparant (Rousseau), soit en le répétant (Mallarmé)

L'autre espace, irréductible et plus-que-présent, est le miroir du vieux théatre classique qu'il démonte et dénonce

A la limite du temple, une colonne invisible, indéchiffrable, unique, s'extrait de la crypte, travaille l'ordre en son dedans et fait proliférer l'excédent

Mallarmé ne traite pas le mot comme une unité apaisée (vox), mais comme un jeu d'articulations qui en morcelle le corps, le latéralise

La permutation cabalistique des lettres, logique "intérieure supérieure", coopère à une explication orphique de la terre

Oedipe, poussé par une colonne invisible, hésitant entre deux chemins qui ne cessent de se dédoubler, ne peut que briser la surface à laquelle il se heurte

La fonction du dieu égyptien de l'écriture, Thot, est la dislocation subversive de l'identité, à commencer par celle du principe théologique

Un retrait (tsimtsoum) maintient à jamais l'espacement qui génère le texte

La Dissémination (Jacques Derrida, 1972) [LD]

 


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Sources
DerridaBiblio

1972_LDAAAA

DerridaDissemination

ZZ.BBD

DerridaHorsLivre

LE.LDD

YYA.1972.Derrida.Jacques

Rang = ZZB_Derrida_LD
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