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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Mystère de l'Incarnation | Mystère de l'Incarnation | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant l'image, question posée aux fins d'une histoire de l'art", Ed : Minuit, 1990, p243 Calvaire, St Dominique embrassant le crucifie (Fra Angelico, 1442) - |
La peinture du Christ produit une plaie dans l'image : geste d'onction et de sanctification |
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La peinture du Christ est un acte pieux, voire mystique. Oindre, c'est projeter un liquide sur quelque chose que l'on veut sanctifier, c'est modifier le statut symbolique de l'objet. C'est un rite de passage : on oint les objets pour les baptiser, on asperge les icônes d'eau bénite pour les rendre efficaces - parfois même avec de la peinture. La parole s'incarne comme une chair ou comme un pigment. Le Christ est l'oint. A l'époque gothique, on blessait parfois la surface dorée avec un instrument pour faire ressurgir la sous-couche incarnate (le sang du Christ). Il ne s'agissait pas seulement d'imiter la blessure, mais de blesser l'image. La représentation vient s'identifier à son propre effet de crise, exiger du corps qu'il soit atteint, affligé, disloqué. |
Détail d'un Calvaire de Fra Angelico (1442) : Adoration de la Croix, Saint Dominique embrassant le Crucifié.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DidiHuberman ChristIncar CF.LFF XChristPlaie Rang = XChristplaieGenre = MR - IA |
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