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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'art commence quand finit l'imago | L'art commence quand finit l'imago | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le rite noue le connu et l'inconnu | Le rite noue le connu et l'inconnu | |||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant le temps - Histoire de l'art et anachronisme des images", Ed : Minuit, 2000, pp69-75 et notes prises lors d'un cours à l'EHESS le 3 avril 1995 Masque mortuaire d'un jeune homme (Egypte romaine, 150) - |
L'imago était pour les romains un rite symbolique touchant la ressemblance |
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L'"imagino pintura" de Pline n'est pas une "peinture de portrait", comme on le traduit habituellement, mais la réalisation par prise d'empreinte d'effigies des défunts. C'est un rite de gestion généalogique de la ressemblance. Il ne s'agit pas de représentation, mais d'une pratique juridique garantissant la filiation, dont Pline déplore l'abandon. Pline aimait les objets peints en terre cuite, qui sont encore proches de cette tradition. Il développe une polarité entre nature et luxure. L'imago dans l'ancien sens est nature (dignité). Dans le nouveau sens, elle est luxure (un excès des ressemblances à rapprocher de l'excès des moeurs). C'est, selon Pline, un désastre, qui correspond à la naissance de l'art. Les traits individuels sont ignorés, au sens où le rite n'est plus appliqué. On néglige le portrait physique (portrait généalogique) car on veut faire le portrait des âmes. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DidiHuberman DidiImago DE.LDE ProRiteTI.LLO W.rome Rang = OGenre = A - |
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