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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma règle le rapport au désir | Le cinéma règle le rapport au désir | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p127 - |
L'état filmique et l'état onirique se rejoignent dans leurs trouées |
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Dans l'état filmique, il y a de brefs instants où le spectateur rêve vraiment (Exemple : quand il se laisse aller à un état de semi-sommeil tout en regardant le film), tandis que dans l'état onirique, il y a des moments de sortie du rêve (Exemple : quand on se dit “Je suis en train de rêver”). Le spectateur, immobile et muet, expérimente divers degrés de conscience où il est assez endormi pour que son rêve continue, et assez éveillé pour deviner que ce n'est qu'un rêve. Dans les deux cas, le degré de l'illusion de réalité est inversement proportionnel à celui de la vigilance, ce qui conduit à parler pour le cinéma d'impression de réalité et non pas d'illusion. L'état filmique tel que l'induisent les films de fiction se signale par une tendance générale à la baisse de vigilance, par un début de sommeil et de rêve (on s'endort pendant un film). Il favorise le retrait narcissique et la complaisance fantasmatique. |
Huit et demi (Federico Fellini, 1963).
Photo © D.R. Il reste que le spectateur sait presque toujours qu'il est au cinéma, le rêveur presque jamais qu'il rêve : le spectateur est un homme éveillé, tandis que le rêveur dort. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Metz CinemaDesir ER.ONI WFilmReve Rang = MGenre = MH - NP |
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