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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Ah, l'art? Que des apories! | Ah, l'art? Que des apories! | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : les films, louanges de l'inconscient | CinéAnalyse : les films, louanges de l'inconscient | |||||||||||||||
Carl Einstein - "Georges Braque", Ed : La Part de l'Oeil, 2003, p52 Grosse tete (Christian Rohlfs, 1922) - |
Carl Einstein | Lorsque, comme aux temps archaïques, la personne du contemplateur redevient inconsciente, l'oeuvre d'art acquiert la force d'un démon ou d'un spectre |
Carl Einstein | ||||||||||||||
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Celui qui contemple une oeuvre d'art en laissant les forces inconscientes se développer entre dans une hypnose ou une hallucination. Il ne recourt pas au jugement ni à la conceptualisation esthétiques. Ses forces psychiques sont fixées sur l'oeuvre d'art. L'énergie est projetée sur le tableau, comme s'il s'agissait d'une prière. La conscience du temps disparaît. Le moi n'est plus en mesure d'établir une distance protectrice. Il refoule les autres processus vitaux et s'identifie à l'oeuvre d'art, qui produit un effet hypnotique. Une strate plus profonde de la personne émerge. Le moi rationnel, statique et homogène, est remplacé par un pluralisme fonctionnel qui vit dans une tension dynamique. Le sujet et l'objet ne sont plus séparés, mais reliés par un processus instable - comme on le voit dans les tableaux de Braque et des cubistes. C'est une sorte de suicide qui a une profonde signification érotique : le moi meurt dans la fusion avec le toi. L'oeuvre d'art s'étant accaparé les forces du sujet, déambule comme un spectre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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