Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

 

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
CinéAnalyse : en laissant se consumer l'hymen                     CinéAnalyse : en laissant se consumer l'hymen
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Tjara Omshak - "Art = sexe, sang et mort", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 20 mars 2018

[(CinéAnalyse) : En laissant l'hymen se déplier, se déployer, se replier, se déchirer ou se consumer, en un mouvement inarrêtable]

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

logo

 

1929.

- L'homme à la caméra (Dziga Vertov).

1993

- Sex Fish (Shu Lea Cheang) ou d'autres films de cette réalisatrice, par exemple Sex Bowl (994) ou Fluidø (2017).

2006.

- One Night Stand (Emilie Jouvet).

2013.

- La vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche).

2017.

- Phantom Thread (Paul Thomas Anderson).

---

À l'ère du cinéma numérique, la pellicule n'est plus qu'un souvenir, et pourtant un film s'inscrit toujours à même quelque chose. Il y a bien sûr le support électronique, les rushes, les effets spéciaux, le montage, etc. Il faut à toute œuvre un subjectile, mais en outre, dans certains cas, le film se déploie à même l'hymen. Malgré son nom, l'hymen n'est ni une membrane, ni un objet, c'est un mouvement. Le film se montre dans son organisation, se déplie, et se replie sur soi-même. Dans ce geste il progresse, il avance, il se consume sans jamais disparaître. Ces mouvements ne sont pas successifs mais concomitants, indémêlables. Dans Phantom Thread, de Paul Thomas Anderson (2017), un fil caché ou invisible relie ces mouvements - c'est le titre du film, et peut-être aussi sa loi. Jacques Derrida parle de la loi de l'hymen pour nommer ce geste qui écarte la référence, relance sans cesse la production métaphorique par de nouveaux renvois. La loi de l'hymen est celle du tissu, du vêtement qui fait du corps un lieu toujours différencié, multiple. Ce qui, dans ce film, tient à la couture, tient dans La vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche, 2013) au mouvement d'une bouche qui mange, lèche, suce, jouit, parle, enseigne ou pleure - sans jamais trouver de repos. Dans Manifesto, de Julian Rosefeldt (2015), c'est l'art lui-même qui se transforme en bande de Moebius.

Tous les films où le cinéma est mis en abyme, depuis L'homme à la caméra de Vertov (1929) et au-delà, mettent en scène la loi de l'hymen.

--------------

Propositions

--------------

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

CineHantise
CineHymen

AA.BBB

CineLoft

KR.LKI

MJ_CineHymen

Rang = YZCineloftHymen
Genre = -