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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, limitrophie, limite et arrêt | Derrida, limitrophie, limite et arrêt | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la dissémination | Derrida, la dissémination | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p24 Le mur du jardin (William Merritt Chase) - |
Derrida, marque, re - marque, itérabilité | La préface, qui n'est ni dans le texte, ni hors-texte, pose la question du hors-livre, du liminaire : une démarcation qui met le texte en marche (ce qui se lit de la dissémination) |
Derrida, marque, re - marque, itérabilité | ||||||||||||||
Derrida, le livre | Derrida, le livre | ||||||||||||||||
Derrida, texte, hors - texte | Derrida, texte, hors - texte | ||||||||||||||||
Derrida, le rien, khôra | Derrida, le rien, khôra | ||||||||||||||||
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Jacques Derrida s'interroge sur la place de la préface chez Hegel. La Phénoménologie de l'esprit commence par une préface, elle-même suivie par une introduction. La Science de la logique commence par une introduction qui rejette le concept classique de méthode : définition initiale de règles extérieures aux opérations. Si le chemin de la science est déjà la science, il n'y a pas de méthode extérieure à la science qu'on puisse présenter préalablement. Si la préface appartient à l'exposition du concept (puisqu'elle l'annonce), elle n'est pas extérieure au texte; mais en tant que préface (qui ajoute quelque chose d'extérieur au texte, quelque chose qui résiste aux effets de sens), elle n'y appartient pas non plus. Donc elle n'a pas de lieu textuel propre. S'agissant du texte, c'est un troisième terme, un terme sans lieu, un reste. D'où la tentation à renoncer aux préfaces. Dans une conception moderne de l'écriture, il n'y a pas de préface. Mais justement, Hegel explique cela dans des préfaces. Il doit prendre acte d'une inadéquation, d'un écart entre son temps et son texte, entre la forme et le contenu. La question du hors-livre tient à cette inadéquation. Il faut que la préface se démarque du texte, qu'elle soit à la marge, et alors (alors seulement) elle commence le texte, elle le fait marcher. Par cet écart, dit Derrida, elle se situe au lieu de la khôra. Elle est un limes (un lieu-limite), un liminaire, le début de la dissémination, de l'espacement du texte. |
Il écrit bien : "se lit de la dissémination". Pour lire le liminaire, la limite d'un texte (en l'occurrence la préface), il faut mettre en mouvement (en marche) ses marges, c'est-à-dire que la dissémination commence là, dès la préface, en délitant le texte. Dès l'énoncé de la méthode, le texte rencontre son dehors (ses conditions empiriques de production, le "je" du signataire), il se dissémine, on lit à la fois le texte et un autre texte. Le liminaire annonce la pliure, par laquelle le texte devient objet. [Dans la lecture d'une préface, il y a déjà la relecture]. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaLimite DM.NJJ DerridaDisseminationHU.VAA DerridaMarqueJL.LJJ DerridaLivreFG.LLK DerridaTexteBP.LLP DerridaRienLN.LLK UPrefaceLiminaire Rang = NGenre = MR - IB |
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