Avec la dissémination s'écrit un autre texte qui ne se laisse plus enfermer, maîtriser, encercler. Cet autre texte commence au chiffre quatre : il ne compte ni par le deux (les oppositions binaires du système classique), ni par le trois (la relève idéale par le biais de la signification ou de la loi). Il laisse aller le jeu de la trace, faisant sauter les liens, refusant la sécurité, accroché à une écriture irréversible. S'il n'y a plus de point d'arrêt qui fasse sens, la parole ou la voix ne donnent plus la certitude de la présence.

Ce lieu, dans ce texte, Jacques Derrida l'a qualifié de préface écrite. La particularité de la préface écrite [par opposition à une préface orale qui présenterait le livre au présent, sur le mode de la présentation], est qu'on ne peut pas l'envelopper dans le cercle du livre. Elle est hybride, biface. Il en reste toujours autre chose (hors-livre) : un déchet irréductible à l'explication, à l'analyse, à l'interprétation, etc...

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L'orthographe, "agrapher", est de Derrida. Son sens est double : (1) agrafer (comme une agraphe) (2) écrire (graphie).