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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'humain est ce qu'il sera | L'humain est ce qu'il sera | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'image amplifie le pathos | L'image amplifie le pathos | |||||||||||||||
Yves Bonnefoy - "Goya, les peintures noires", Ed : Editions du Regard, 2006, p75 Goya assiste par le Dr Arrieta (Francisco Goya, 1820) - |
Il n'y a rien dans la société ni dans l'existence qui ait valeur proprement humaine, sinon le dévouement totalement désintéressé, la compassion absolue |
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C'est ce constat qui semble résulter de l'expérience de Goya quand il peint l'autoportrait de 1820, Goya assisté par le docteur Arrieta [c'est l'illustration qui se trouve sur le livre, à gauche]. Malade, incapable de résister à ses hallucinations, ayant renoncé à lutter pour sur survie, Goya reçoit l'aide de son ami qui lui tend un verre d'eau et le soutient du bras. Il a fallu cette certitude à Goya pour qu'il peigne les peintures noires. Car s'il n'y a pas d'autre point d'appui, tout le reste est illusion. Les figures les plus respectables et les pensées du bien ne sont que des mirages, des séductions dangereuses, qu'il incombe au peintre de dissiper, mais seulement jusqu'à un certain point, car on trouve quelques restes de compassion, par exemple dans ce panneau de la Maison du Sourd (acquise en 1819) où une tête de chien émerge à peine d'un fond indistinct. Peut-être cette peinture, dont toute illusion ou croyance est écartée, marque-t-elle l'espoir d'une société authentiquement humaine. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bonnefoy ProHumain DM.LDM IVocalPathosHC.LCC T.désintéressRang = M |
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