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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la peinture | Derrida, la peinture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le supplément | Derrida, le supplément | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p160 Texture de Eddi 07 (Flickr, licence CC) - |
Derrida, le pharmakon | En grec, "pharmakon" signifie la peinture dans le sens de couleur, teinte artificielle |
Derrida, le pharmakon | ||||||||||||||
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Platon utilise le mot "pharmakon" pour désigner la peinture et aussi l'écriture. Il ne semble pas attacher d'importance à la longue chaîne des différentes significations de ce mot, qui désigne aussi une drogue de sorcier, un remède, un poison (la ciguë utilisé pour faire mourir Socrate), un bouc émissaire ou Socrate lui-même. "Pharmakon" se dit d'une teinte artificielle, une teinture chimique qui imite la couleur des choses. Pour désigner la peinture représentative, imitative, on utilise le mot zographie, qu'on abrège parfois en gramma. Une telle peinture est pensée comme devant être conforme au modèle vivant, de la même façon que l'écriture phonétique devrait reproduire le signe de la voix. Assimilée par Platon à une imitation (mimesis) envoûtante, à une représentation magique, un artefact, elle ne fait que cacher, sous l'apparence du vivant, un cadavre fardé. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPeinture FP.IIJ DerridaSupplementIQ.OOK DerridaPharmakonPT.LPT T.peinture Rang = NGenre = ME - NG |
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