Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
La mimesis nous trompe                     La mimesis nous trompe
Sources (*) : Derrida, le supplément               Derrida, le supplément
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p174

 

Le songe de Ste Ursule- detail (Carpaccio, 1490-1500) -

Derrida, l'art, l'oeuvre

L'opération mimétique s'apparente à celle du "pharmakon" grec, ce remède-poison

Derrida, l'art, l'oeuvre
   
   
   
Derrida, la mimesis Derrida, la mimesis
Derrida, le pharmakon               Derrida, le pharmakon  
                       

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Pour Platon, le peintre est incapable d'imiter l'essence d'un objet simple, comme par exemple un lit. Quelle que soit son habileté, il reste très en-dessous de la vérité. Il montre l'apparence du lit, son extériorité, son fantasme. Quant au poète ou à l'écrivain, c'est encore pire : il n'imite la voix qu'en la décomposant, à la façon d'un alphabet, c'est-à-dire en l'effaçant. Il fabrique un autre étant qui ne fait plus référence à ce qu'il imite, et le remplace. Plus son imitation est bonne, plus sa technique est efficace, plus elle est trompeuse, plus elle se rapproche de la magie.

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La thèse platonicienne semble dévaluer la mimesis en l'assimilant à ce poison trompeur qu'est le pharmakon. Mais si, à la suite de Derrida, on reconnaît dans le pharmakon un milieu élémentaire, primordial, instable mais toujours renouvelé, où se produit la différance c'est-à-dire où les différences se multiplient sans limite intrinsèque, on comprend que la mimesis ait été le terreau de l'oeuvre d'art.

 

 

Si l'on suit Platon, cette peinture de Carpaccio (vers 1490-1500) qui ressemble à un lit est une illusion. Pour se protéger de ce poison, la seule antidote est la connaissance. Si je garde la mesure, si je me souviens des vraies proportions de mon vrai lit, si j'essaie d'imaginer à quoi pouvait ressembler le lit de Sainte Ursule, je peux avoir l'espoir d'approcher de la vérité. Mais ai-je vraiment envie de suivre Platon? La peinture avec ses approximations n'est-elle pas plus proche de mon désir? Ce poison, dans son ambivalence, n'est-il pas susceptible de me guérir?

 


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