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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le sensible au coeur de l'art | Le sensible au coeur de l'art | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Cosmodrome (D. Gonzalez - Foer ster, 2001) - |
A la surface de la perspective immédiate, plus rien n'accroche le regard ni l'oreille, il n'y a plus de sujet |
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Vous entrez dans une grande salle noire. Vous marchez sur du sable. Supposons que vous n'ayiez pas lu les explications [dont voici un autre exemple]. Vous n'avez pas le moindre repère. Une musique banale, électronique (d'un certain Jay-Jay Johanson). Des lumières clignotent. Vous attendez 9 minutes. Est-ce qu'il va se passer quelque chose? Non, rien. Il ne se passe (presque) rien, sauf ces quelques notes et ces quelques lampes. Nous nous trouvons dans un espace entièrement superficiel. DGF, comme on l'appelle, dit qu'elle veut mettre le spectateur au centre de l'expérience. Quel spectateur? Vous n'avez pas l'impression d'être un spectateur, juste un visiteur, concret mais inexistant. Comment construire un regard à partir de ces clignotements? L'installation n'est qu'une fine enveloppe sensorielle, comme si la tendance séculaire de la peinture à valoriser la surface avait franchi un pas de plus (il n'y a même plus de surface). La perspective immédiate dans sa dilution la plus insipide, le sujet laissé de côté, effacé. Aucun point à partir duquel voir ou entendre, même pas d'organe, même pas de vide. |
Avec cette installation, le musée contemporain montre didactiquement l'espace vocal. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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GonzalezFoerster IVocalEsthesie TC.DOM U.cosmodrome Rang = ZI_GonzalezFoerster_CosmodromeGenre = MJ - NA |
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