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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | |||||||||||||||||
La pensée laisse en suspens | La pensée laisse en suspens | |||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la pensée | Derrida, la pensée | ||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Positions", Ed : Minuit, 1972, pp66-67 Bouddha - |
Il y a de la pensée, mais partout où elle opére, elle ne veut rien dire |
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Derrida répond à certains de ses détracteurs lors du Colloque de Cluny qui a eu lieu en avril 1970. Il y aurait eu, selon eux, une évolution de sa pensée. Il ne le nie pas, car après tout, ne faut-il pas s'en réjouir? Mais il revient sur le mot "pensée" (entre guillemets). Qu'est-ce qu'on appelle la pensée? D'une part, il y a de la pensée, on ne peut pas récuser cela (par exemple : déconstruire le logocentrisme, c'est de la pensée). D'autre part, d'une certaine manière, elle ne veut rien rien dire. Pourquoi? Parce qu'elle ne procède pas du vouloir-dire mais d'une inscription. Elle n'est pas le produit idéal d'une différance de forces (une expression), mais l'effet de déplacements textuels. En tous cas, 30 ans plus tard, en 2000, Jacques Derrida n'aura pas beaucoup évolué sur ce point. Dans Et cetera... (and so on, und so weiter, and so forth, et ainsi de suite, und so überall, etc...), il revient dans des termes assez proches sur ce point de pensée, ce point d'origine d'avant toute phrase et tout discours organisé, qui conjoint "la signification et la non-signification, le vouloir-dire et le non-vouloir-dire". En ce point où la déconstruction rejoint l'autre de la déconstruction, ça pense. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ProPensee EH.HHU DerridaPenseeCM.LMM UPenseeSASEL Rang = KGenre = MR - IB |
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