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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la vision : pleurs et aveuglements | Derrida, la vision : pleurs et aveuglements | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la réserve | Derrida, la réserve | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, p106 Winter sunset (Binge Harrison, 1890) - |
La vue est un sens idéel; elle suspend le désir, laisse être les choses, en réserve ou en interdit la consommation, mais maintient leur existence sensible |
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Jacques Derrida résume la position de Hegel, qu'il semble reprendre à son compte. Certes, la lumière est un élément neutre, abstrait, c'est le milieu pur de la phénoménalité en général. mais par la lumière, la nature se voit : c'est une articulation, une subjectivation. (1) la vue est plus idéelle que le toucher et le goût : le signe ne se mange pas. Mais (2) : la contemplation exige la sensibilité. L'objet est extérieur, il résiste à la pure dialectique intérieure. Donc la vision est moins idéelle, moins sublime que l'audition. ------- Si la vue dans sa dimension abstraite, phénoménale, suspend le désir, ce n'est pas le cas du regard. Le regard est désirant, subjectif. Il ne s'intéresse pas qu'au visible, mais aussi au voyant. Par lui l'oeuvre d'art n'implique pas seulement la vision, mais aussi le visuel au sens de Georges Didi-Huberman. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaVue EC.GYT DerridaReserveGJ.JJG T.vision Rang = MGenre = MR - IB |
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