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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Van Gogh force un passage | Van Gogh force un passage | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Antonin Artaud - "Oeuvres complètes d'Antonin Artaud, tome 13", Ed : Gallimard, 1974, p25 - Van Gogh, le suicidé de la société Corridor de l'hopital de Saint-Paul (Van Gogh, 1889) - |
Une exposition de Van Gogh est toujours une date dans l'histoire, car elle ouvre la porte d'un énigmatique et sinistre au-delà |
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Artaud explique que la peinture linéaire le rend fou. En voyant une exposition de Van Gogh, il a trouvé autre chose : un peintre qui ne peint pas des lignes et des formes, mais la terre et la vie présente. Le clou de Van Gogh n'est pas un point de fuite, c'est une hargne qui tord le cou au destin névrotique des choses. à même les cinq sens : vue, ouïe, tact et odeur. A partir d'objets, de personnes, de matériaux à la simplicité sordide, il tire des feux d'artifice, des épiphanies, un Grand Oeuvre, une transmutation intempestive. Par la peinture peinte, il ouvre la porte d'une réalité mythique, d'une nature non peinte. ------- Quand il est confronté à l'autorité, Van Gogh renoue avec la perspective classique, non sans un certain effroi. Il n'y a plus de terre ni de soleil, plus de jaune ni de bleu, plus d'objet, plus de motif, il n'y a qu'un couloir vide et presque uniformément orange sale, avec au fond une porte énigmatique. La porte de la loi? Celle qu'Artaud dénonçait dans la figure du psychiatre? |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Artaud ArtaudVanGogh JD.LHJ R.expo Rang = QVanGoghGenre = A - |
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