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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma règle le rapport au désir | Le cinéma règle le rapport au désir | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : en soutenant la singularité d'un désir | CinéAnalyse : en soutenant la singularité d'un désir | |||||||||||||||
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p85 - |
Le cinéma préserve et entretient le désir |
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Le désir renaît vite après son apparente extinction, il se nourrit de lui-même, il a ses rythmes propres. Il est indépendant du plaisir obtenu. Pour survivre, il maintient le manque. Les objets réels ne sont toujours que des substituts à son objet : ils peuvent être nombreux et interchangeables. Tous les arts et moyens d'expression fondés sur la vue et l'ouïe (peinture, musique, opéra, théatre) s'appuient sur ces traits. Mais le cinéma fait un tour de plus : il offre des spectacles et des sons particulièrement variés, il a une affinité particulière avec l'imaginaire. Il est incompatible avec l'illusion de combler la béance. Il repose sur la poursuite infinie de l'objet absent, sur l'évocation symbolique et spatiale de la déchirure fondamentale. Ce que le cinéma propose à la perception est absent (contrairement au théatre). Il est d'emblée inaccessible, dans un ailleurs primordial, un infiniment désirable et jamais possessible. A cette scène absente s'ajoute un autre retrait : le temps du film, j'abandonne mes désirs et mes identifications habituels. D'autres voies s'ouvrent au désir. |
Photo © D.R. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Metz CinemaDesir BC.LBC ArtDesirLE.LEE Q.désir Rang = NGenre = MH - NP |
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