Derrida
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Plaider pour la peinture                     Plaider pour la peinture
Sources (*) : Cézanne, pommes et autres objets               Cézanne, pommes et autres objets
Paul Cézanne - "Conversations avec Paul Cézanne, Edition critique présentée par P.M. Doran", Ed : Macula, 1978, p46

 

La maison Jourdans (Paul Cezanne, 1905) -

La tâche du peintre est de donner l'image de ce que nous voyons, en oubliant tout ce qui a paru avant nous

   
   
   
                 
                       

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Ce sont les mots utilisés par Cézanne dans une lettre envoyée à Emile Bernard le 23 octobre 1905. Sans doute ces mots sont-ils aussi importants que la phrase fameuse qui sert de chute à la même lettre : Je vous dois la vérité en peinture, et je vous la dirai. Pourquoi faut-il une vérité? Parce que nous avons tout oublié de ce que représente un tableau. Il ne représente plus rien, rien d'autre que ce que nous avons à réaliser - et que Cézanne appelle : le plaisir de faire vrai.

Le vieil homme qui dit approcher des 70 ans (il n'en a que 66) parle de sa fatigue physique, de son épuisement intellectuel. Ce qui l'épuise, c'est de poursuivre "un seul et unique but". Lequel? La vérité, certes, mais qu'est-ce à dire? "Réaliser" la partie de la nature qui lui tombe sous les yeux, en ne tenant compte d'aucun savoir préalable, d'aucun idée préconçue. C'est un travail de pure vision qui lui cause, comme il dit, de l'abstraction (tellement plus difficile que la simple reproduction). Il cherche un effet dont la source est la nature, mais qui lui est irréductible, un genre de couleur qui soit à la fois celui de l'objet, et celui de la sensation. La couleur ne couvre pas toute la toile car les points de contact entre objets sont délicats, ténus. Si l'image reste incomplète, c'est pour que nous puissions continuer à la former.

Un tableau de 1905.

 

 

Pour Derrida, le retrait du trait est à l'origine du dessin comme de l'écriture. A l'instant où l'on dessine, on ne voit pas l'objet du dessin. Pour dire la vérité sur l'objet, il faut d'abord l'oublier. On l'oublie doublement : d'abord l'objet réel, et ensuite, aussi, l'objet représenté.

 


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Cezanne
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T.peinture

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