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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Francisco de Goya y Lucientes | Francisco de Goya y Lucientes | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Giuliano Serafini - "Goya", Ed : Gründ, 2005, p10 L'ombrelle (Goya, 1777) - Giuliano Serafini (Goya) p10 (Ed Gründ). |
Chez Goya abondent les changements de style, les contradictions et les ambiguités : c'est sa modernité |
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Goya est un précurseur. Tous les courants ultérieurs de la peinture lui doivent quelque chose. Il a sans cesse risqué, trouvé, inventé. C'est un bâtisseur libre, un talent solitaire, sincère mais ni incompris, ni maudit. Il voulait profiter du monde, être témoin et protagoniste de son époque. Il a compris qu'au début du 19ème siècle, une époque touchait à sa fin. L'art abandonnait le style de cour pour se reconnaître dans l'image de la nouvelle société bourgeoise. C'est un artiste du "seuil", un interprète du passage entre deux mondes, deux ordres politiques et sociaux. On sait peu de choses de sa jeunesse. A-t-il été aussi déréglé qu'on le dit, ou bien n'est-ce qu'une légende rétroactive, inventée à partir de ses gravures plus tardives? En tous cas il a sans doute pris du plaisir à représenter des scènes champêtres ou galantes à la fin des années 1770, quand il travaillait à la Cour (il avait à peine plus de 30 ans). Une société gaie et légère avait envie de se voir dans un miroir attrayant. Il y participera pleinement, inventant une peinture sensuelle, colorée, détachée des dogmes (cf L'Ombrelle en 1777). Mais, témoin de la guerre, il saura aussi dénoncer les vices, viser l'au-delà, le cauchemar, la sorcellerie et la folie. C'est cette étonnante duplicité qui fait sa modernité. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Serafini GoyaParcours CM.LMM T.moderne Rang = OGenre = A - |
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