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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le livre | Derrida, le livre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la circoncision | Derrida, la circoncision | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Circonfession", Ed : Seuil, 1991, p124 Sans Titre (Mohammed Imran Qu reshi) - |
Derrida, l'écriture | Ecrire un livre est une auto-circoncision, une auto-chirurgie |
Derrida, l'écriture | ||||||||||||||
Derrida, auto - affection | Derrida, auto - affection | ||||||||||||||||
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Ecrivant en 1989, Derrida cite ses carnets de 1976 sur la circoncision. Son oncle (Eugène-Elie, autre figure de lui-même) le portait. Il se portait donc, et il portait aussi son frère aîné (Paul-Moïse) mort un peu plus tôt. Quand il écrit un livre, il se circoncise comme Abraham, il est le circoncis et le circonciseur, le sacrifié et le sacrificateur. Comme dans le rituel de la circoncision juive, le sang doit couler (le sang est l'encre, il coule par le stylo mais ne sèche ni ne cicatrise jamais). Ecrire est un acte d'auto-chirurgie. La lame aiguisée coupe le corps. [Elle laisse un reste jeté, oublié (le prépuce qui est aussi l'anneau de l'alliance) et un gland nu (le livre)]. Pensant à sa propre circoncision, il imagine son père le regarder. Mais son frère mort ne le regarde pas, ni sa mère, qui est restée à la porte, et dont il attend fantasmatiquement qu'elle vienne, de ses lèvres, cautériser le pénis. [En réalité ni son père, ni sa mère, ni ses frères morts n'ont lu ses livres]. ------- L'auto-circoncision est une figure de l'auto-affection derridéenne, à comparer, chez la femme, à l'hymen. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaLivre IV.LIV DerridaCirconcisionBL.LBB DerridaEcritureEV.LEV DerridaAutoAffectionJL.LIJ Y.coupure Rang = OGenre = MK - NG |
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