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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Van Gogh, la foi | Van Gogh, la foi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Van Gogh, la loi de l'excès | Van Gogh, la loi de l'excès | |||||||||||||||
David Haziot - "Van Gogh (biographie)", Ed : Gallimard - Folio, 2007, p412 - |
Van Gogh est attiré par le suicide car l'acte de peindre le sauve autant qu'il le damne (Cyprès dans la nuit étoilée, 1890) |
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Van Gogh s'est suicidé le 27 juillet 1890 d'une balle dans la poitrine. Il a raté le coeur, mais est mort le lendemain. La cause immédiate de son acte est une lettre de son frère lui expliquant ses difficultés financières. Il ne voulait pas être à sa charge ni l'empêcher d'élever son fils, prénommé lui aussi Vincent. Mais le suicide rôdait. Depuis sa crise du 24 décembre 1888, il avait fait plusieurs tentatives - le plus souvent en avalant des tubes de peinture toxique, comme si c'était la peinture elle-même qui devait le tuer. Pour lui la peinture a remplacé la religion. Il y a tout sacrifié : vie personnelle et familiale, confort, santé, relations avec son père. Il y a cru passionnément. Mais ce jour de Noël, après deux mois de cohabitation difficile avec Gauguin, quelque chose s'est brisé. Ses tableaux d'Arles (un sommet de son art) lui sont apparus comme quelque chose d'étranger. Il s'en est dissocié et même pire : il s'est châtié pour eux. De cet effondrement, il ne s'est jamais relevé. Sa technique et ses capacités sont restées intactes, mais il n'y avait plus de continuité entre lui et ses oeuvres. Pouvait-il survivre sans peindre? Crises, autodépréciations, autoreproches sur son passé, hallucinations et cauchemars, tout cela intervient au moment même où le milieu des artistes commence à le reconnaître, où Albert Aurier publie un article élogieux, où il suscite la controverse. Quand il est près d'atteindre le but de sa vie, alors il s'effondre. Il y a en lui une injonction paradoxale, un double bind insupportable. |
Ce tableau est la maladie de Vincent, sa division, le témoignage de l'épreuve qu'il a subie à Saint-Rémy. Au centre, le cyprès noir est brûlant d'angoisse. C'est un tourbillon. Il divise le ciel en deux parties : d'un côté une étoile (presqu'aussi lumineuse qu'un soleil), de l'autre la lune. Il est là, sur le bord de la route, partagé, tandis que les gens circulent sur un chemin qui mène, sur la droite, ailleurs (quelques mois plus tard, dans son dernier tableau, les chemins ne mèneront plus nulle part). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Haziot VanGoghReligion WI.LIJ VanGoghParcoursMS.LLM T.salut Rang = OGenre = MR - iVoix |
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