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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Croire en la beauté | Croire en la beauté | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'oeuvre promet, ne tient pas | L'oeuvre promet, ne tient pas | |||||||||||||||
Daniel Payot - "Anachronies de l'oeuvre d'art", Ed : Galilée, 1990, pp98-99 Une beaute classique (John W. Godward, 1909) - |
La beauté est double : sous une enveloppe relative, circonstancielle, une autre beauté inaccessible est promise |
Autres renvois : | |||||||||||||||
Simon Hantaï |
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Baudelaire évoque un mot qu'il attribue à Stendhal : Le Beau n'est que la promesse du bonheur. Les académiciens font l'erreur de supposer un beau unique et absolu. Mais l'art est double. Sous une enveloppe relative et circonstancielle qui dépend de l'époque, la mode, la morale, la passion, une beauté invariable et éternelle est voilée. L'oeuvre contingente et singulière n'est pas fermée sur elle-même. Elle promet une autre beauté, infinie et libérée des contraintes du temps. Cette beauté-là, imminente, est toujours sur le point d'advenir mais ne se produit jamais. L'oeuvre d'art se proposerait comme l'espace d'une résolution de ces tensions. En elle les deux parts se rejoindraient et se confondraient. Mais le lieu demeure vacant. Ce qui devait l'emplir est encore différé. L'oeuvre, lieu de la différance, n'est que promesse. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Payot ArtBeau LD.LLD ArtPromesseKD.LKD T.dédoublement Rang = MGenre = MR - IB |
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