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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'oeuvre promet, ne tient pas | L'oeuvre promet, ne tient pas | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Ah, l'art? Que des apories! | Ah, l'art? Que des apories! | |||||||||||||||
Daniel Payot - "Anachronies de l'oeuvre d'art", Ed : Galilée, 1990, p161 Ilse au masque (Rudolf Walcker, 1925) - |
L'art ne peut que décevoir, car il a hérité de la religion une promesse qu'il ne peut pas soutenir |
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Adorno, dans le §47 des Minima Moralia, fait remarquer que, si l'idée du Beau prend corps séparément en chaque oeuvre, les oeuvres sont vouées à une rivalité agonistique. Chacune vise à tuer toutes les autres pour préserver sa propre exigence de vérité. Chacune doit sauver l'essence de l'art, mais ce but est inaccessible car elles sont inconciliables. L'art est condamné à la désunion intérieure. La promesse se rompt. Chaque oeuvre profère la promesse, elle semble la garantir, elle ne peut y renoncer, mais elle est incapable de la tenir. Devant cette difficulté, l'art se fait mensonger. Il lui est impossible d'assumer sa propre essence. Comme le beau de Stendhal, il doit renoncer à promettre ce qu'il prétendait. Sa part d'utopie se restreint. Il ressemble de plus en plus à l'existence (le monde de la marchandise et de l'industrie culturelle). Comme elle, il se referme sur son identité. La tension entre la promesse d'une altérité et l'immanence effective, qui a toujours marqué l'oeuvre d'art, se convertit en aporie. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Payot ArtPromesse OD.LDD ArtQuidXD.LDD T.delart Rang = NGenre = MR - IB |
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