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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La peinture vient en plus | La peinture vient en plus | ||||||||||||||||
Sources (*) : | La peinture excède le signe | La peinture excède le signe | |||||||||||||||
Hubert Damisch - "Huit thèses pour (ou contre?) une sémiologie de la peinture", Ed : ronéotypée, , Thèse 8-2 Homme au parapet (Georges Seurat, 1881) - |
Il faut penser la peinture dans l'écart entre lisible et visible, écart qui produit une plus-value - par différence avec l'image et constitution d'une textualité spécifiquement picturale |
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En n'empruntant que les seules ressources de la peinture, au plus près de la perception, l'art de Cézanne ou de Seurat ne cherche pas en priorité à opposer ce qu'il donne à voir et sa ce qu'il donne à entendre (sa signification). Il favorise une régression à un moment génétiquement antérieur au symbolique. Il produit un effet psychosomatique antérieur qui reconduit le sujet à un moment où se met en place l'articulation de la couleur et du phonème. La couleur, dans une position d'extériorité par rapport au signe et à la représentation, fonctionne comme supplément à l'intérieur du symbolique. L'icône, alors, ne se laisse ni penser, ni interpréter. Comme dans le travail du rêve, l'effet produit joue des écarts entre ce qui peut être montré, figuré, mis en scène (le visible) et ce qui peut être dit, énoncé, déclaré (le lisible). C'est cet écart qui produit une plus-value iconique : d'autres vérités concernant l'objet que celles que sa construction permet de découvrir. La textualité picturale est comme tissée de visible et de lisible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Damisch PeintureSurplus FE.GAO PeintureSigneIT.LIT T.ecart Rang = OGenre = MR - IB |
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