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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La peinture vient en plus | La peinture vient en plus | ||||||||||||||||
Sources (*) : | La peinture excède le signe | La peinture excède le signe | |||||||||||||||
Hubert Damisch - "Huit thèses pour (ou contre?) une sémiologie de la peinture", Ed : ronéotypée, , Thèse 7 - |
Le Contemporain du Quai | [La peinture est une image d'un type particulier qui se caractérise par un surplus, un effet de plaisir spécifique qui la distingue de l'image courante] |
Le Contemporain du Quai | ||||||||||||||
Hubert Damisch | Hubert Damisch | ||||||||||||||||
L'art, supplémen | L'art, supplémen | ||||||||||||||||
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Pour l'iconologue, il n'y a d'image que si une signification conventionnelle se superpose à la signification "naturelle" de l'image perçue. Mais si, au contraire, on ne retient de la peinture que ce qu'elle donne à voir (et pas ce qu'elle signifie), alors cette image picturale se caractérise par un surplus de substance, un poids, une charge spécifique, qui produit un effet de plaisir ou de désir irréductible à la reproduction, la dénotation ou l'imitation. Dans ce cas l'image, le "faire image", ne se laisse penser en termes d'articulation signifiante que dans le cadre d'une sémiologie particulière, une sémiologie picturale non systématique qui renvoie à un moment spécifique de jonction entre le visible et le lisible, un temps de régression (retour à une position antérieure au discours et à la subjectivité) qui est aussi une performance, un acte d'engendrement et de productivité. Même dans la Cité idéale d'Urbino, si rigoureuse et symétrique, ce temps de régression se laisse voir dans le ciel.
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-------------- Propositions -------------- -Ce qui fait le propre de la peinture n'est pas la représentation, mais une opération qui résiste au discours, un acte, une performance -La peinture a pour impulsion souterraine le laisser-être du désir -Pour la peinture moderne, le tableau est un objet où se montre l'engendrement des objets, l'activité transcendante même -Il faut penser la peinture dans l'écart entre lisible et visible, écart qui produit une plus-value - par différence avec l'image et constitution d'une textualité spécifiquement picturale -On ne peut accéder au niveau sémiotique en peinture ni par le signe, ni par l'image, mais par régression dans un moment antérieur au symbolique et à la position de sujet -La "Città ideale" d'Urbino démontre les pouvoirs de la peinture en tant que telle -La peinture expose l'autre scène qui vient en plus, par-dessus le marché, à l'envers du texte et de l'image |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Damisch PeintureSurplus AA.BBB PeintureSigneEI.LEI PlanSiteGP.LLM DamischCheminementsDF.LFF ArtSupplementDE.LED DP_PeintureSurplus Rang = LGenre = - |
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