Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
La peinture vient en plus | La peinture vient en plus | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Hubert Damisch - "L'origine de la pespective", Ed : Flammarion, 1987, pp281-2 La remise des clefs a St-Pierre (Perugino, 1482) - |
Ce qui fait le propre de la peinture n'est pas la représentation, mais une opération qui résiste au discours, un acte, une performance |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
La lecture iconographique d'un tableau le réduit à ses éléments de discours. Ce qu'elle analyse n'est pas le tableau lui-même, mais un analogon, une métaphore qu'elle produit pour rendre la lecture possible. Par exemple, le tableau ci-contre représente la Remise des clefs à St Pierre. On peut se demander qui sont les personnages, pourquoi ils sont figurés, etc... Est-il possible d'analyser le tableau autrement? Peut-on le regarder sans le soumettre au modèle linguistique? Peut-on échapper à l'illusion descriptive produite par le savoir, l'érudition du spécialiste? Il faudrait renouer avec le travail qui fait le propre de la peinture, son opération, son effectuation. Le sens d'un tableau, son mode de signifier, n'est pas d'ordre déclaratif, mais démonstratif. On trouve ce genre de démonstration dans l'expérience de Brunelleschi, et aussi dans les perspectives urbinates. Ces dernières ne sont pas des représentations, ni des modèles, mais des figures de l'imagination. La figure de fiction se réfléchit sur elle-même, sans référent. |
Dans la chapelle Sixtine, cette fresque est présentée en face d'une fresque de Botticelli centrée autour d'un arc de triomphe qui ressemble à celui de Constantin. Ici les deux arcs ressemblent à celui du panneau de Baltimore. Ces différences sont strictement picturales. Elles résistent à la lecture iconographique (de même que, par exemple, les nuages, les personnages de second plan ou le paysage du fond). Si le peintre a ajouté deux inscriptions sur les arcs [difficilement lisibles sur cette petite reproduction], c'est parce que la signification de la scène n'était pas suffisamment explicite : la supériorité de l'Eglise chrétienne et la primauté de la papauté. |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Damisch PeintureSurplus CF.LFF U.peinture Rang = MPeintureGenre = IA - |
|||||||||||||||