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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le sujet profère "Je suis" par la bouche | Le sujet profère "Je suis" par la bouche | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "Ego Sum", Ed : Aubier-Flammarion, 1979, p154 Je ne me pose pas (Nata Tsvirka, 2011) - |
L'homme est un sujet qui ne peut se nommer, qui ne peut se poser comme tel - il est le sujet qui ne peut se subjecter |
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Le Sujet s'énonce en disant "Je suis", comme chose pensante. Mais cette chose n'est pas complète. Il lui faut des preuves qui répondent aux exigences de l'étendue. Dans le dualisme cartésien, le cogito n'a rien de commun avec l'étendue sensible; pourtant une union se fait. Quand l'énonciation est proférée, c'est par la bouche : "Ego Sum", Je suis. Ça doit être comme ego dans la bouche. Dans cette pure présence à soi, pure énonciation, l'homme se dit comme substance, mais ne dit pas son nom. Son identité à soi ne peut pas se faire pensée de l'homme. A l'instant où la profération s'expose, il se retranche dans son for intérieur. Je suis le sujet de la pensée parlante, mais c'est mon incomplétude que j'exhibe, car la pensée et l'étendue ne peuvent pas s'unir. L'expérience cartésienne est celle du propre. Cette expérience est corporelle. Quand l'âme a la certitude d'exister, cette certitude est aussi corporelle. Chaque fois que je dis "Je suis", quelque chose âme-corps et ni-âme-ni-corps ouvre la bouche. On ne peut pas manipuler cette bouche, mais quelque chose s'ouvre et s'articule, et dit "Je". |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy DescartesJeSuis EH.LEH T.sujet Rang = NGenre = DET - DET |
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