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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le subjectile | Derrida, le subjectile | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'autre | Derrida, l'autre | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, pp65-6 et 99 Figures de l'autre - |
CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile | Le subjectile est une figure de l'autre, il figure l'Autre |
CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile | ||||||||||||||
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Le subjectile résiste. Il doit être malmené, attaqué, traversé pour se stabiliser (faire oeuvre), mais il n'a pas d'autre consistance que l'entre-deux. Pour devenir support solidifié de l'oeuvre, pour s'instituer, il doit rester un intervalle entre le dessus et le dessous, le visible et l'invisible, l'en-deça et l'au-delà. Il est l'autre de la figure, non délimité (le fond sans fond), mais cet autre n'est rien, c'est la partie adverse, l'opposé dont il faut supposer l'existence. Pour Artaud, le subjectile est porteur de tous les suppôts, succubes, incubes et autres puissances criminelles. Il est obscène, insoumis, insupportable. Il trahit. Il faut le contrecarrer, l'exorciser, le forcer, le forcener, même maladroitement, pour le faire naître, lui donner vie et existence. En voulant le réparer, Artaud l'agresse. En voulant l'aimer, il l'assassine. Il en fait une plaie, une blessure qui ne se cicatrisera que comme oeuvre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSubjectile IF.LLF DerridaAutreIS.LIS ArchiOeuvreSubjectileDC.LDC T.figure Rang = NGenre = DET - DET |
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