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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le rien, khôra | Derrida, le rien, khôra | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le subjectile | Derrida, le subjectile | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, p89 Subjectile - |
Derrida, Artaud | Le subjectile n'est autre qu'une figure de la Khôra, sinon la Khôra elle-même |
Derrida, Artaud | ||||||||||||||
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Dès qu'Artaud recommence à dessiner (octobre 1939), après quelques années d'enfermement et une longue période où il avait privilégié l'écrit et le théatre, le subjectile commande. Support et réceptacle de l'oeuvre, il s'y incorpore, il devient son lieu de naissance, la place vide et indéterminée où peut émerger ce qui auparavant restait in-né, non encore né, exproprié depuis le départ. Artaud exhibe sa maladresse (qui est celle de dieu), il dessine de traviole. Il veut faire accepter l'échec, la déchéance du subjectile. Le dessin n'est rien, comme le subjectile ou la Khôra, il est l'emplacement vide, hors-sens, mais il n'est pas neutre, il fait oeuvre. Artaud commente ses dessins, il écrit sur eux, il les encarte, les entoure de légendes qui deviennent titres. Son texte écrit est une sorte de métatexte : un commentaire souverain de l'auteur, écrit dans une langue dont il a la maîtrise. Mais ce commentaire aussi projette ses mots et ses syllabes : r... tr... il agglutine les allitérations et les anagrammes. Ce souffle projeté redouble le subjectile. Il est une matrice, phallique et utérine, l'organe d'une génitrice, père et mère à la fois. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaRien MF.LMM DerridaSubjectileHD.LDD DerridaArtaudEK.LEK T.khora Rang = NGenre = MJ - NG |
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