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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La mimesis nous trompe | La mimesis nous trompe | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Lacan - "Sem XI, Les quatre concepts de la psychanalyse", Ed : Seuil, 1963-64, pp102-3 Le jeune Bacchus malade (Caravage, 1593) - |
Le trompe-l'oeil nous capture, car il se donne pour autre chose que ce qu'il n'est |
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On fait traditionnellement une distinction entre le trompe-l'oeil et la peinture proprement dite. Dans le premier cas, un signe visible nous trompe, tandis que dans le second, il y a quelque chose au-delà de la peinture qui est à voir, mais ne se voit pas. Lors du duel qui, selon Pline l'Ancien, a opposé Zeuxis à Parrhanius, Zeuxis ne dépassait pas le niveau du trompe-l'oeil car un oiseau pouvait confondre l'objet et le signe, mais pas un homme. Dans le tableau du Caravage, les raisins sont magnifiquement imités, mais nous savons que c'est une peinture. Le tableau nous plait et nous fascine car il nous suffit de déplacer notre regard pour nous apercevoir que ce n'est qu'un trompe-l'oeil. Le tableau de Parrhanius est plus troublant car il tourne autour d'un objet (a) que nous ne voyons pas - sauf exception énigmatique. Ici nous sommes sous le regard de l'enfant, donné comme un Dieu (Bacchus). L'image est un truchement avec la divinité invisible qui nous regarde. ------- Selon Hubert Damisch (OP p236), la différence entre le trompe-l'oeil et la peinture est qu'il est impossible de se soustraite à sa feinte. Si le spectateur se tient au lieu voulu, même s'il est averti, une apparence de réalité ou de vérité semble se dévoiler. C'est un redoublement de l'illusion. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lacan ArtMimesis ET.LET U.trompeloeil Rang = NTGenre = MR - iVoix |
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