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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la déconstruction | Derrida, la déconstruction | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Mémoires pour Paul de Man", Ed : Galilée, 1988, p83 Coin (Eulalie Val ldosera, 1991) - |
Pour plus d'une déconstruction à venir | Si la déconstruction est toujours déjà à l'oeuvre dans l'oeuvre, il suffit de faire oeuvre de mémoire pour savoir déconstruire |
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On trouve chez Paul de Man un procédé que Derrida qualifie de "figure" ou de "rhétorique" de la déconstruction. Prenons un système de pensée, par exemple celui de Hegel. Choisissons un coin négligé, une pierre d'angle défectueuse qui menace sa cohérence et son ordre interne. Cette pierre est requise par l'architecture, elle contribue à la faire tenir debout mais, dès l'origine, elle présente un défaut. La façon la plus économique de déconstruire le système est de travailler sur ce centre excentré. Ici la force dislocatrice de la partie entraîne le tout, comme si elle était plus vaste que lui. Si la pierre d'angle peut avoir cette fonction, c'est parce qu'elle est déjà au travail. Elle ne vient pas travailler le système après coup, de l'extérieur, elle est déjà à l'intérieur, dans l'architecture, depuis l'origine. Concentrer les efforts sur cette pierre d'angle branlante, c'est faire oeuvre de mémoire. Cette "figure" peut être rapprochée d'une allégorie, puisqu'il s'agit de faire dire à ce coin oublié autre chose que ce qu'il dit. Son pouvoir est celui de dissocier, de disjoindre. Il peut se propager sans limite. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDeconstruction DM.LDM DerridaArtEF.LEF DeconsAVenirCM.KKM U.déconstruction Rang = MNGenre = MJ - NA |
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