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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la promesse | Derrida, la promesse | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la mémoire | Derrida, la mémoire | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Mémoires pour Paul de Man", Ed : Galilée, 1988, p101 Pretresse de Delphes (John Collier, 1891) - |
La promesse est déjà là, dans le langage, comme une étrange mémoire dont on ne se rappelle aucun souvenir |
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Paul de Man remplace la formule d'Heidegger, "Le langage parle" (Die Sprache spricht), par "Le langage promet" (Die Sprache verspricht (sich)). La langue n'est pas un instrument maîtrisable par un sujet ou un être parlant, elle engage par son acte, sa performance. Dans le Contrat social, Jean-Jacques Rousseau ne fait aucune promesse politique, mais son langage est porteur de promesse par sa structure même, rhétorique, allégorique. Il ne peut pas dominer cette structure, elle est antérieure à son dire, comme une mémoire pensante, un passé qui n'a jamais été présent mais qui est toujours actif. Selon Heidegger, c'est la langue qui parle, donne à penser, mais selon Paul de Man, la promesse est encore plus "vieille" que la parole. Le langage ne devient pas prometteur, il est déjà perturbé, perverti, auto-affecté par une promesse dont la structure est irréductible. Dès qu'on ouvre la bouche, dès qu'on est dans une situation où il y a du texte, il y a de la promesse. Avant même de commencer à parler, on a déjà promis. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPromesse FD.LDF DerridaMemoireID.LID UPromesse Rang = NNGenre = MR - IB |
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