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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Savoir absolu, Immaculée conception | Savoir absolu, Immaculée conception | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la déconstruction | Derrida, la déconstruction | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, pp21, 26 et 40 Fleurs d'Arnaville (Pierre Delayin, 2010) - |
Derrida, Jean Genet | Dans la "fleur" de Genet - qui, d'un coup de glas, ne signifie plus rien -, la déconstruction pratique de l'effet transcendantal est à l'oeuvre |
Derrida, Jean Genet | ||||||||||||||
Derrida, le quasi - transcendantal | Derrida, le quasi - transcendantal | ||||||||||||||||
"Glas", texte en double colonne | "Glas", texte en double colonne | ||||||||||||||||
Derrida, phallus, phallocentrisme, le sexuel | Derrida, phallus, phallocentrisme, le sexuel | ||||||||||||||||
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Pour Sartre, la fleur est un objet poétique, et même l'objet poétique par excellence. Elle est le lieu d'un effet transcendantal, la figure des figures. Mais demande Derrida, si elle est un corps comme les autres, pourquoi ne fait-elle pas partie de la série des corps dont elle fait partie? C'est qu'elle paraît transcendantale. Jean Genet sonne le glas de la fleur. Il la porte dans son nom, dans sa signature, comme un poison, comme une fleur séchée. En couvrant les tombes de fleurs, en bandant devant elles, en les associant aux meurtres et aux assassinats, en les volant, vierges, pour en couvrir le corps de la mère, il signe la mort du code. Ici La Fleur n'est pas un symbole phallique. Elle n'opère pas au nom de la loi. Coupées de la nature, les fleurs valent leur pesant de sperme. Greffées artificiellement au texte, elles inversent les valeurs. Leur érection est postiche, elles empoisonnent, leur odeur foudroie [ce sont des pharmaka]. Elles ne contiennent aucune clef universelle, aucune introduction aux structures transcendantales de l'ego. Il faut en tirer les conséquences théoriques (p50) : la fleur chez Genet n'est ni une figure de rhétorique, ni un symbole, ni une métaphore, ni une métonymie. Elle n'est ni classable ni ordonnable par des philosophes, des herméneutes, des sémioticiens ou des psychanalystes [encore moins par Sartre]. Elle est sans socle, sans fondement; elle n'entre dans aucun système de croyance ou de reconnaissance. Elle est imprenable [comme une oeuvre d'art, peut-être]. |
Dans le texte résonnent les lettres du mot glas : gel / glacé / glaner / gloire / galerie / galère / gerbe / graine. C'est la fin de la signification, du sens et du signifiant. Les fleurs ne symbolisent rien - rien d'autre que le nom de Genet. Leur effet n'est pas transcendantal, mais quasi transcendantal. [Elles sont comme des rots ou des pets, qui laissent une odeur, mais ni trace, ni reste]. ------- En face du "glas" de Genet, sur l'autre page, Jacques Derrida analyse le "Klang" de Hegel. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida SavoirImmaculee EF.LEF DerridaDeconstructionTG.LGG DerridaGenetHE.LHE DerridaQuasiTranscPH.LKK DerridaGlasFM.LMM DerridaPhallusHN.LLJ WGenet Rang = WGenetGenre = MP - DET |
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