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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la bouche | Derrida, la bouche | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le deuil | Derrida, le deuil | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Economimesis", Ed : Aubier-Flammarion, in "Mimesis des articulations", 1975, p90 Le degout sans deuil (Nicu Oracinescu, 2012) - |
Derrida, le dégoût, le vomi | On ne peut pas faire son deuil du dégoûtant : on ne peut que le vomir |
Derrida, le dégoût, le vomi | ||||||||||||||
"Je m'éc." (Glas) m'auto - affecte | "Je m'éc." (Glas) m'auto - affecte | ||||||||||||||||
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Le dégoûtant est une chose inassimilable, hideuse, un exclu absolu qui ne se laisse ni représenter [malgré les tentatives de l'art contemporain], ni idéaliser. On ne peut même pas le nommer dans sa singularité : le seul mot dont on dispose est celui de dégoût. Si on cherche à le définir de plus près, alors on le fait entrer dans une hiérarchie, et il ne s'agit plus de la même chose. Selon Derrida (qui suit Kant sur ce point), c'est l'autre absolu du système. Et pourtant, bien qu'il soit exclu que nous y trouvions du plaisir (car le plaisir est lié au discours), il n'est pas sans rapport avec la jouissance. Le vomi désigne ce qui reste de ce qui nous force à jouir, à notre corps défendant. Le dégoût viole notre jouissance sans laisser aucune limite, aucune distance qui laisserait place à la représentation. Il nous oblige à consommer immédiatement, sans laisser se faire le travail du deuil (on ne peut pas l'incorporer ni l'introjecter). On ne peut pas poser la question de son être, dire c'est ceci ou cela - il faut le rejeter, le vomir. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaBouche JL.LJJ DerridaDeuilIV.LIV DerridaDegoutEJ.LEJ GlasAutoAffDG.KKD UDegoutant Rang = NTDegoutantGenre = DET - DET |
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