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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la bouche | Derrida, la bouche | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le parergon | Derrida, le parergon | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Economimesis", Ed : Aubier-Flammarion, in "Mimesis des articulations", 1975, pp92-3 - - |
Derrida, l'innommable | On ne peut rien substituer au dégoût : ni l'arrêter, ni l'encadrer, ni l'arraisonner, ni se demander "Qu'est-ce que c'est?", ni même le nommer |
Derrida, l'innommable | ||||||||||||||
Derrida, le dégoût, le vomi | Derrida, le dégoût, le vomi | ||||||||||||||||
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Pour Jacques Derrida, s'appuyant sur Kant, le dégoûtant est une "chose" absolument exclue, inassimilable, irreprésentable, innommable dans sa singularité. Ce qui dégoûte n'est pas le négatif ni le répugnant - qui pourraient s'intégrer au discours - c'est ce qui donne envie de vomir, quelque chose qu'on ne peut pas métaphoriser ni inscrire dans une économie, ni se réapproprier par un travail de deuil. Le vomi ne peut pas être dit, ni intériorisé, ni idéalisé. Certes il y a le mot dégoût (le dégoûtant littéral), mais il y a pire que ce mot : ce que ce mot ne peut pas remplacer (la chimie de l'odorat, la puanteur, ce qui passe par les cavités réceptrices de la bouche et du gosier). Il faut s'en débarrasser, le vomir par la voie la plus courte. Ce tout autre inassimilable, absolument refoulé, reste inintelligible et obscène. Il ne peut s'identifier ni se représenter comme tel (et sans économie du signe, il ne peut y avoir d'economimesis). Sa violence irrépressible défait toute autorité hiérarchisante, toute tentative parergonale. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaBouche JF.LJF DerridaParergonTD.LDF DerridaInnommableEG.LGE DerridaDegoutGG.LDG UDegoutSubstitut Rang = OSDegoutGenre = MK - NG |
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