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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le sujet, le moi | Derrida, le sujet, le moi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'humain | Derrida, l'humain | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Points de suspension, Entretiens", Ed : Galilée, 1992, pp280, 283 Le non-sujet (Elias Oester, 2013) - |
On pourrait aujourd'hui appeler "sujet" l'expérience finie de la non-identité à soi, de la non-coïncidence avec soi - si ce mot n'était pas lié au "propre de l'homme" |
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Dans sa conception moderne, la notion de subjectivité est liée à la représentation, au principe de raison, aux idées de conscience, de maîtrise de soi, de volonté pure ou de présence à soi. On pourrait aujourd'hui conserver le mot "sujet" et changer sa définition. On le définirait alors non comme l'expérience homogène de l'adéquation à soi, mais comme celle de l'interpellation venant de l'autre, de l'être devant la loi, avec ses paradoxes et ses apories. On insisterait sur sa fragilité ontologique, qui est aussi la fragilité des fondements éthiques, juridiques et politiques de la démocratie. Mais tant qu'on conserve ce mot, "sujet", pour désigner cet être questionnant que nous sommes, dans un rapport à soi comme tel - rapport de présence et de proximité, tant qu'on n'interroge pas le "oui" présupposé par toute question, tant qu'on insiste sur la différence entre le rapport à soi humain et le non-humain supposé incapable d'un "comme tel" (ce que faisait Heidegger), on reste dans une métaphysique périmée. Dans la logique de la trace ou de la différance, Jacques Derrida préfère "oublier" cette notion de sujet, ou se limiter à des "effets de subjectivité". |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSujet FN.LDD DerridaHumainFS.LSF USujetNonId Rang = LSujetGenre = DET - DET |
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