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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la pensée | Derrida, la pensée | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le concept | Derrida, le concept | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses", Ed : Galilée, 2001, pp34-36 - - |
Derrida, l'inouï | Pour penser ensemble l'événement et la machine, il faudrait une forme conceptuelle inouïe, une autre pensée qui change jusqu'au nom et à l'essence de la pensée |
Derrida, l'inouï | ||||||||||||||
Derrida, l'événement | Derrida, l'événement | ||||||||||||||||
Derrida, le Qui et le Quoi | Derrida, le Qui et le Quoi | ||||||||||||||||
Un ajointement inouï, l'événement dans l'oeuvre | Un ajointement inouï, l'événement dans l'oeuvre | ||||||||||||||||
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1. Aujourd'hui, dit Jacques Derrida, il y a incompatibilité entre : - un automate au fonctionnement calculable. Le dispositif qui opère en lui est matériel, inorganique. Il s'effectue sans désir, ni intention, ni sensibilité, ni affect. Pour fonctionner, pour répondre à un programme, il n'a besoin de personne. Il répète et reproduit l'ordre ou le commandement reçu avec indifférence. - l'expérience vivante de ce qui arrive. Il faut une expérience inscrite dans un corps, une matière organique affectée de manière sensible, esthésique, consciente ou inconsciente, pour qu'un événement digne de ce nom se produise (un événement qui arrive à quelqu'un - humain ou non). Le vivant est alors affecté par une singularité non programmable, incalculable, imprévisible.
2. CITATION : "Si un jour, en un seul et même concept, on pensait ensemble ces deux concepts incompatibles, l'événement et la machine, on peut parier qu'alors on n'aura pas seulement (je dis bien non seulement) produit une nouvelle logique, une forme conceptuelle inouïe. En vérité, sur le fond et à l'horizon de nos possibilités actuelles, cette nouvelle figure se mettrait à ressembler à un monstre (...). Car la pensée de ce nouveau concept aura changé jusqu'à l'essence et jusqu'au nom de ce que nous appelons aujourd'hui la "pensée", le "concept", et ce que nous voudrions dire par "penser la pensée", "penser le pensable" ou "penser le concept". Peut-être une autre pensée s'annonce-t-elle ici. Peut-être s'annonce-t-elle sans s'annoncer, sans horizon d'attente, à travers ce vieux mot de pensée, cet homonyme, ce paléonyme qui abrite depuis si longtemps le nom encore à venir d'une pensée qui n'a pas encore pensé ce qu'elle doit penser, à savoir la pensée, ce qui se donne à penser sous le nom de pensée, par-delà le savoir, la théorie, la philosophie, la littérature, la poésie, les beaux-arts - et même la technique" (Papier Machine, p36). La déconstruction derridienne est une tentative de penser ensemble ces deux mouvements antinomiques en inventant une autre pensée, inouïe. Si elle y arrivait, elle produirait une figure monstrueuse, hybride, qui ne ressemblerait à rien. Selon Derrida, c'est cette figure impossible qui rend possible un avenir - une figure impossible qui ressemble peut-être à l'oeuvre derridienne elle-même. |
Cette question sur la machine et l'événement est aussi une question sur le Qui et le Quoi, sur ce qui arrive entre le Qui et le Quoi (p75).
3. D'une part Jacques Derrida annonce une telle pensée sans la produire, préservant son caractère inouï, d'autre part il tente de la produire à travers des concepts aporétiques comme l'au-delà du souverain ou le performatif - au-delà du performatif - tentative ou tentation qui préserve les pouvoirs de la pensée. Mais une telle pensée tend à reproduire, en elle-même, la monstruosité qui l'affecte. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPensee MD.LDD DerridaConceptJV.LJV DerridaInouiKH.LJJ DerridaEvenementFO.LLK DerridaQuiproquoMG.LLK ArchiOeuvreEvenementGD.LDF UPenseeEvenementMachine Rang = NMachineEvenementGenre = MK - NG |
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