Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

 

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
CinéAnalyse : en laissant les dettes insoldées                     CinéAnalyse : en laissant les dettes insoldées
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Bernard Lestenbert - "Au bout de l'exil", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 13 décembre 2016 Orlolivre : comment ne pas (se) sacrifier?

[(CinéAnalyse) : En laissant les dettes insoldées]

Orlolivre : comment ne pas (se) sacrifier?
   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

logo

 

1989.

- The unbelievable truth (Hal Hartley).

1991.

- City of Hope (John Sayles).

2003.

- Memories of Murder (Bong Joon-ho).

2012.

- Shozukai (Kiyoshi Kurosawa).

2016.

- Le secret de la chambre noire (Kiyoshi Kurosawa).

2021.

- The lost Daughter (Maggie Gyllenhaal).

- Marx peut attendre (Marco Bellocchio).

2022.

- Earwig (Lucile Hadzihalilovic).

- Leila et ses frères (Saeed Roustayi).

- Decision to Leave (Park Chan-wook).

- Burning Days (Emin Alper).

---

--- Pourquoi y a-t-il tant de meurtres au cinéma? Tant de violences, d'actions brutales, de chocs, de traumatismes? Pourquoi y en a-t-il infiniment plus que dans la vie courante? Il faut bien sûr susciter l'intérêt, entretenir la curiosité du spectateur, son plaisir, son cynisme ou son sadisme. Il faut fabriquer de toutes pièces le point de départ d'une énigme autour de laquelle plus d'une chaîne de conséquences pourra s'inscrire, s'accrocher. Une des apories de la matière filmique, c'est que le récit est nécessairement limité - par sa longueur, son amplitude, son champ, etc. - tandis que la chaîne est virtuellement illimitée. Une fois créée, la tension doit être entretenue dans le film et surtout au-delà : que le spectateur s'en souvienne, qu'il en parle, que la chaîne se prolonge en lui, qu'il ne soit plus capable d'en garder le contrôle. Quand le film génère une dette sans donner les moyens de la solder, il a un avenir. Il suffit, par exemple, qu'on ne trouve pas le coupable, comme dans Memories of Murder (Bong Joon-ho, 2003), que le coupable ne paie pas pour ses fautes, mais pour celles d'un autre, comme dans Shozukai (Kiyoshi Kurosawa, 2012), qu'un personnage soit complice, et coupable, d'un meurtre qu'il n'a pas commis, comme dans Chronique d'un Amour (Antonioni), qu'un personnage finisse par exprimer des regrets sans mettre fin à la faute, comme dans City of Hope (John Sayles, 1991), etc. - dans ces cas et beaucoup d'autres, une certaine ouverture de l'avenir est préservée.

On trouve une autre façon de laisser la dette insoldée dans Le secret de la chambre noire (Kiyoshi Kurosawa, 2016). Tous les personnages meurent - sauf peut-être Jean, qui disparaît dans la nuit. Le film alors s'immobilise, comme photographie.

--------------

Propositions

--------------

-

The Unbelievable Truth (Hal Hartley, 1989) (L'incroyable vérité) - Une rupture dans la chaîne d'endettement, ça rend libre, il est incroyable que ça puisse arriver

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

CineHantise
AlexandraVenir

AA.BBB

CineLoft

LO.LLO

CulpaDette

VI.LOK

MD_AlexandraVenir

Rang = ZDEAlexandravenir
Genre = -