Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la mort | Derrida, la mort | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, retrait, effacement | Derrida, retrait, effacement | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner La Mort", Ed : Galilée, 1999, p64 - - |
Derrida, le don | Personne ne peut mourir à ma place : la mort est le lieu où mon irremplaçabilité m'est donnée, où je fais l'expérience d'une singularité absolue |
Derrida, le don | ||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
D'où vient le caractère unique, singulier, irremplaçable du moi? D'où vient le caractère originaire, indérivable, de cette unicité? Il est donné, selon Jacques Derrida, par la mort. Le seul moment où "l'existence se soustrait à toute substitution possible", c'est la mort. Sa loi, c'est que "personne ne peut ni endurer ni affronter à ma place", au lieu de moi, ma propre mort. Irréductiblement, elle est la mienne, nul ne peut me remplacer au moment de la mort. La mort est le lieu de ma singularité absolue, de mon irremplaçabilité. Or, explique Derrida, ce lieu est aussi celui de ma responsabilité. Personne ne peut être responsable à ma place; et pour répondre à l'appel de cette responsabilité, je dois me retirer devant l'autre, cacher mon secret, me donner la mort. Mais mourir pour l'autre, ce n'est pas mourir à sa place. Nul ne peut épargner à l'autre son propre mourir (Heidegger). On peut choisir le don de soi, donner sa vie à l'autre, donner toute sa vie pour l'autre, offrir sa mort à l'autre, mais l'on ne peut ni se délivrer de sa mort, ni délivrer l'autre de sa mort. |
|
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida DerridaMort DK.LLK DerridaRetraitOG.LOG DerridaDonKD.LKK X.démon Rang = KMortIrrempGenre = MK - NG |
|||||||||||||||