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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la mort | Derrida, la mort | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, responsabilité(s) | Derrida, responsabilité(s) | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner La Mort", Ed : Galilée, 1999, p70 - - |
Derrida, retrait, effacement | Ce qui reste irremplaçable dans le mourir, l'insubstituabilité du soi-même, originaire et indérivable, c'est le lieu où s'entend l'appel de la responsabilité |
Derrida, retrait, effacement | ||||||||||||||
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Si ma mort est irréductiblement mienne, si nul ne peut prendre ma place au moment du mourir, c'est que dans ce temps de la mort, quelque chose se joue d'irréductiblement mien. Quoi? Ce que Heidegger appelle Jemeinigkeit, qu'on pourrait traduire par mienneté. Au moment de la mort, mon irremplaçabilité, mon insubstituabilité, advient à elle-même. Cette mienneté ne se déplace jamais. En ce lieu je ne réponds que de moi-même, je ne reçois d'appel que de moi-même. Ce lieu, qui est selon Derrida "la racine de l'autonomie au sens kantien", serait aussi le lieu de la responsabilité. Cela peut sembler paradoxal. La responsabilité ne s'exerce-t-elle pas d'abord pour l'autre, devant autrui? Si je suis responsable de la mort de l'autre, comme le dit Lévinas, alors c'est elle, la mort de l'autre, qui est première. Pour Lévinas, c'est d'abord parce que l'autre est mortel que ma responsabilité est singulière et incessible. Mais il aura fallu, avant cela, pour que puisse s'entendre l'appel de la responsabilité, que la mêmeté du moi-même (la mienneté) s'instaure. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaMort DM.LKJ DerridaResponsabiliteFF.LLK DerridaRetraitOI.KOI X.âme Rang = MResponsabIrremplGenre = MK - NG |
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