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Comme un certain J., il a commencé par fuir. L'appel était trop inquiétant, trop large pour lui, trop exigeant, il ne pensait pas que les choses puissent se passer à son échelle. Alors il est parti vers le nord, c'est ce qui s'offrait à lui, même s'il ne pouvait pas ignorer qu'il y avait d'autres orientations possibles. Il y est allé si franchement qu'il a faille se faire absorber, incorporer. C'était pour lui un passage obligé, un chemin inévitable, même si la langue n'était pas la sienne. Mais l'appel n'était pas épuisé, quelque chose le poussait à l'entendre.
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Propositions
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- Avec la conférence "Pardonner. L'impardonnable et l'imprescriptible", réitérée 6 fois dans les 2 mois qui ont suivi le séminaire de novembre 1997, un parjure est mis en abyme
- [Il y a, dans l'œuvre derridienne, un privilège du moment septième]
- [La tâche qui nous incombe aujourd'hui, c'est de mettre en oeuvre le retrait inouï qui exige, inconditionnellement, d'être traduit]
- [On peut lire l'oeuvre derridienne comme un supplément au Kol Nidré, où le lien passé et à venir entre parole et dette serait, sans condition, suspendu]
- [La quête aporétique s'impose à Derrida, sans qu'il puisse en décider autrement, par l'énoncé indéniable, intraitable et ineffaçable : "Je suis Juif"]
- [Certains textes derridiens peuvent être rapprochés de commentaires talmudiques]
- [L'oeuvre répond à un "Qui", mais on ne peut jamais exclure que ce "Qui" soit un "Quoi"]
- ["Palestine" est le nom d'une dette de la tradition juive, irréparable et insolvable, qui appelle une alliance, un "vivre ensemble" sans préjugé, de tout coeur]
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