Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la voix | Derrida, la voix | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le sujet, le moi | Derrida, le sujet, le moi | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p89 L'auto-affection de la voix (Mervyn Chally, 2010) - |
Derrida, auto - affection | L'auto-affection pure de la voix rend possible la subjectivité |
Derrida, auto - affection | Autres renvois : | |||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
L'origine de la subjectivité n'est pas dans la voix, mais dans l'auto-affection comme expérience. Si le sujet n'émergeait qu'à partir de la parole vive, il ne serait que présence, identité à soi. Il n'y aurait ni monde, ni différenciation. Mais il y a dans la voix quelque chose d'unique et qui vient en plus : - d'une part, elle est vécue dans la proximité immédiate d'une l'auto-affection pure (je m'entends parler, sans que soit nécessaire aucune surface réfléchissante), c'est-à-dire hors-monde; - d'autre part, en tant que sonorité, que substance signifiante, elle ouvre la possibilité d'apparition d'un monde (j'entends les sons du langage). Elle échappe à la distinction entre le mondain et le transcendantal. Par l'unité de ces deux mouvements, la subjectivité devient possible. La voix solitaire husserlienne (le soliloque) peut être répétée dans la même forme chez un autre. C'est cette possibilité de répétition qui rompt la proximité immédiate de la voix et déclenche l'écriture [et le langage]. |
|
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida DerridaVoix AS.LNI DerridaSujetBJ.LMM DerridaAutoAffectionCM.QQA T.autoréf Rang = KGenre = DET - DET |
|||||||||||||||